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#+title: Spectrophotometrie
#+options: toc:nil
#+filetags: medecine biochimie technique
* Description
La spectrophotométrie mesure de manière quantitative l’absorption de composé colorés au travers d’un matériel en fonction de la longueur d’onde.
On calcule l’absorbance $A_\lambda$ qui va être le logarithme en base 10 de l’intensité de lumière incidente sur la lumière transmise, qui peut également s’écrire selon la loi de Beer-Lambert en fonction de la concentraction $c$ du soluté en solution :
$$A_\lambda = \epsilon \times c \times L$$
où \epsilon est une constante dépendant de la température, longueur d’onde, solvant et soluté, $L$ la longueur de la cuve.
En biochimie, on va s’intéresser aux longueurs d’ondes UV et dans le domaine visible soit $100-800 nm$.
* Points forts
* Points faibles
* Interférences
Une autre substance absorbant à la même longueur d'onde va modifier le dosage.
Pour l'hémolyse, ictère et lactescence, il y aura une surestimation.
| Colorimétrique | Enzymatique (absorbance propre) | Enzymatique (cofacteur) | Synthèse d’un colorant |
| fer | \alpha-amylase | LDH | |
| magnésium | | Glucose | |
| phosphore inorganique | | Lactates | |
| | | Bicarbonate | |
| | | Ethanol | |
| albumine | acide urique | Urée | Cholestérol total |
| bilirubine conjuguée, non conjugée) | phosphatase alcaline | ammoniac | HDL |
| calcium | \gamma-GT | ALAT, ASAT | LDL |
| créatine | lipase | CPK | Tryglycérides |
* Paramètres représentatifs
- sensible à la lumière
- sensible aux modifications de l'absorbance de l'échantillon (impureté, température...)
- facile à mettre en oeuvre
- spectre d'application large en biochimie
- ne modifie pas l'échantillon
- permet de mesure une concentration ou une activité enzymatique
#+options: toc:nil
#+filetags: medecine biochimie technique
* Description
$$ E = E^0 + \frac{0.006}{n} \log{\frac{\textrm{Ox}^a}{\textrm{Red}^b}}$$
selon la réaction d’oxydoréaction $a \textrm{Ox} + n \textrm{e}^{-} \longleftrightarrow b \textrm{Red}$
La potentiométrie *directe* va mesurer directement dans le volume de la solution. La potentiométrie *indirecte* va s'effecture sur volume plasmatique, qui va être dilué à 1/10e.
Il faut une électrode sélective pour chaque ion dosé ($\textrm{Na}^{+}$, $\textrm{K}^{+}$ , $\textrm{Cl}^{-}$).
* Points forts
* Points faibles
* Interférences
* Paramètres représentatifs
| Indirect/direct | Direct |
|-----------------+----------------|
| Kaliémie | Brome |
| Natrémie | Calcium ionisé |
| Chlorémie | |
Pour la potentiométrie indirecte, il y a un risque de pseudo-hyponatrémie en cas d'hyperprotidémie ou hyperlipidémie. En effet, le volume plasmatique contient alors moins d'eau et plus de lipides/protéines. La concentration est mesurée sur le volume plasmatique mais rendue sur l'eau plasmatique. Le volume d'eau plasmatique étant diminué, la concentration sera donc sous-estimée.
- une électrode par type d'ion est nécessaire
- certains ions peuvent passer la membrane malgré la sélectivité
- en cas de solution très concentrée, la concentration mesurée à la membrane peut être sous-estimée
- peu coûteux
- facile d'utilisation
- précision
- rapide
Deux électrodes sont plongées dans la solution pour laquelle la concentration est recherchée. Une électrode est saturée et sert de référence. La seconde est à membrane de verre et va permettre le passage des ions en solution. Ce déplacement va induire une différence de potentiel par rapport à l’électrode de référence. Cette différence permet de calculer la concentration avec la loi de Nernst:
#+title: Potentiométrie
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
Dans le foie, ils participent à la formation de la bile.
* Tissus/organes de production et d'élimination
* Valeurs de référence (adulte)
1-6 \mu mol/L
* Principe analytique de mesure
Mesure par photométrie du taux de formation de thio-NADH selon la réaction
* Principales interactions analytiques
- ne doivent pas être utilisé en cas de traitement par acide ursodésoxycholique
* Augmentation et diminution
Physiologique : augmente après les repas, en cas de grossesse, nutrition parentérale
- intra-hépatique : atteinte du métabolisme des acides biliaires au niveau des hépatocytes
Augmentation en cas de cholestase
- extra-hépatique : blocage mécanique (malformation, obstacle)
- Écart < 10% avec triglycéride, acide ascorbique, bilirubine, hémoglobine
acide biliarie -> acide biliaire oxydée consomment de Thio-NAD et formation de thio-NADH
Ils peuvent être réabsorbés et retourner dans le foie via la veine porte, ou excrétés dans les salles ou métabolisés par les bactéries intestinales (acides biliaires secondaires).
Les hépatocytes synthétisent les acides biliaires primitifs (acide cholique, acide chénodésoxycholique) à partir du cholestérol, qui sont conjugés avec la taurine et glycine puis sécrété dans la vésicule biliaire.
Dans la bile, ils évitent la formation de calculs biliaires en permettant la solubilisation du cholestérol et des phospholipides.
Au niveau intestinal, ils agissent comme émulsifiants sur les lipides (triglycéride, cholestérol...) pour favoriser leur réabsorption par la muqueuse.
Stockés dans la vésicule biliaire, ils sont relargués dans l’intestin au moment de la digestion.
#+title: Acides biliaires (cobas)
#+author: Alexis Praga
* Localisation, physiologie
L'ALAT se trouve dans le cytosol des cellules hépatiques et dans une moindre mesure musculaires.
* Principe analytique de mesure
Test enzymatique.
* Valeurs de référence [cite:@thomas2005consensus]
L'absorbance est mesurée par photométrie qui reflète la vitesse de formnation de NADH, qui est proportionnelle à l’activité de l’ALAT selon l'équation :
pyruvate + NADH + H^{+} \rightarrow lactate + NAD^{+}
- homme < 50U/L
- femme < 35U/L
* Principales interactions analytiques
- hémolyse
- hydroxycobalamine (vitamine B12) (diminution)
- sulfasalazine (anti-inflammatoire intestinal: Crohn...)
- gammapathie IgM (très rare)
# - interférence : hémolyse > 170mg/dL (entre H2 et H3 sur Abbott) [augmentation], ictère > 60mg/dL (> H4), lipémie > 150 (L3)
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- physiologiques: grossesses (diminution modérée), surcharge pondérale
- iatrogène:
- chronique : isoniazide, nitrofurantoïne, AINS, sulfamide...
- hépatite virale, autoimmune
- infections (EBV, CMV, HSV, toxoplasmose)
- alcoolisme aigü/chronique
- obstruction voie biliaire, cirrhose
#+print_bibliography:
- inflammation modérée
- augmentation pathologique par *cytolyse hépatique*:
- aigü = IMAO, méthyldopa, isoniazide, halothane
* Variations [cite:@bonnefont2019explorations]
- Prélèvement non hémolysé
- tube hépariné (lithium, di potassique)
/Note: les carences en vitamine B_6 ne sont plus une interaction/
* Production
La cytolyse de cellules hépatiques va relarguer l'ALAT.
Le pyruvate sera utilisé dans la voie glycolytique et le glutamate dans le cycle glucose-alanine.
alanine + acide \alpha-cétoglutarique \leftrightarrow pyruvate + glutamate
L'alanine transférase est une enzyme transaminase qui va transférer un groupement amine depuis un acide aminé (alanine) vers un acide cétonique (acide \alpha-cétoglutarique) selon la réaction
#+setupfile: ./fiche.setup
#+title: ALAT - Roche cobas c 503
#+title: Amylase - Roche cobas c 503
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, physiologie
* Production
* Principe analytique de mesure
* Principales interactions analytiques
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
* Variations [cite:@biomnis]
- physiologique : diminué chez le nouveau-né par immaturité pancréatique et le jeune enfant jusque 5 ans, parfois augmenté lors de la grossesse et chez les personnes âgées, ainsi que chez les sujts d'origine africaine ou asiatique
- iatrogène : acide valproïque, morphine, agoniste cholinergique, diurétiques thiazidique, aspirine, corticostéro\''ides, contraceptifs oraux...
- pathologique :
- augmenté en cas de pancréatite aigüe
- mais aussi : alcool, pathologies salivaires, oreillons, affections du tractus génital féminin, grossesses extr-utérines, certains cancers (poumon, prostate, ovaire)
- également : insuffisance rénale, macroamylasémie
#+print_bibliography:
- héparinate de lithium
- éviter le contact du réactif avec la peau (amylase dans la salive et la sueur)
- sang ou urine possible
- citrate, fluorure, EDTA
- icodextrine
- gammapathie de type IgM
* Valeurs de référence [cite:@junge2001development]
- Plasma: hommes et femmes : 28-100U/L
- Urines :
- hommes : 16-491/L
- femmes : 21-447/L
Test colorimétrique enzymatique.
Mesure de la coloration de p-nitrophénol, qui est proportionnel à l'activité de l'\alpha{}-amylase.
Type P: pancréas. Type S: glandes salivaires, larmes, sueur, lait maternel, liquide amniotique,poumons, testicules, trompes de fallope.
L'amylase est composé pour moitié des isoenzymes P (d'origine pancréatique) et pour moitié des isoenzymes S (d'origine salivaire) dans la circulation.
Son rôle principal est l'hydrolyse de l'amidon provenant de l'alimentation afin de générer glucose, maltose et dextrine.
#+title: Marqueurs hépatiques: ASAT
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, physiologie
L'aspartate transférase est une enzyme transaminase qui va transférer un groupement amine depuis un acide aminé (aspartate) vers un acide cétonique (acide \alpha-cétoglutarique) selon la réaction
* Principe analytique de mesure
Test enzymatique.
* Valeurs de référence [cite:@thomas2005consensus]
- homme < 50U/L
- femme < 35U/L
* Principales interactions analytiques
- hémolyse
- gammapathie IgM (très rare)
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- hépatite virale, autoimmune
- infections (EBV, CMV, HSV, toxoplasmose)
- alcoolisme aigü/chronique
- inflammation modérée
- obstruction voie biliaire, cirrhose
#+print_bibliography:
* Variations [cite:@bonnefont2019explorations]
- physiologiques: augmentation à la naissance puis diminution jusque 6 ans [cite:@van2019davis], surcharge pondérale, exercice musculaire violent
- iatrogène: aigü = IMAO, méthyldopa, isoniazide, halothane; chronique : isoniazide, nitrofurantoïne, AINS, sulfamide...
- augmentation pathologique
- Prélèvement non hémolysé
- tube hépariné (lithium, di- ou tri-potassique)
/Note: les carences en vitamine B_6 ne sont plus une interaction/
oxaloacétate + NADH + H^{+} \rightarrow malate + NAD^{+}
L'absorbance est mesurée par photométrie qui reflète la vitesse de formation de NADH, qui est proportionnelle à l’activité de l’ALAT selon l'équation :
Elle se trouve principalement dans les cellules hépatiques et cardiaques, et dans une moindre mesure dans les muscles squelettiques, reins, pancréas, globules rouges et cerveau.
* Production
Il existe 2 isoenzymes : une dans le cytoplasme et une dans les mitochondries. Une cytolyse va conduire à une libération dans le sang.
L'ASAT est le point de départ de nombreuses réactions métaboliques (ex: pyrimidine) et le glutamate est impliqué dans le cycle glucose-alanine.
aspartate + acide \alpha-cétoglutarique \leftrightarrow oxaloacétate + glutamate
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
Les ions bicarbonates sont le tampon extracellulaire le plus important pour contrôler le pH sanguin, selon la réaction:
* Tissus/organes de production et d'élimination
* Valeurs de référence (adulte)
* Principe analytique de mesure
* Principales interactions analytiques
- Dilution si prélèvement sur cathéter
- Tube EDTA, citrate, fluorure *proscrits*
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Absence de caillot ou de bulle
- Seringue/capillaire hépariné
- 1mL minimum pour une seringue (si < 0.5, choisir une analyse), 100μL pour un capillaire
* Augmentation et diminution
Une acidose métabolique correspond à une diminution du pH due à une diminution des bicarbonates
- trou anionique > 16 : excès d’anion indosés due à :
- une accumulation aigüe d’acide : acidose lactique, acidocétose
- une excrétion rénale d’acide diminuée : insuffisance rénale
- trou anionique normal :
- une accumulation aigüe d’acide : intoxication chlorure d’ammonium
- perte de bicarbonante : diarrhée, anastomose urtéré-intestinale, acide tubulaire proxmilae
Uen alcalose métabolique est due à :
- une contraction vélomique : extrarénale , perte en sel rénale (diurétique++, syndrome de Bartter), perte en sel d’origine mixte (vomissement, aspiratio+++)
- une expansion volémique : hyperaldstéronisme primaire, secondaire ou pseudo-hypealdostéronisme
- post-hypercapnique
- excès d’apport alcalin
- une excrétion rénale d’acide diminuée : acide tubulaire distale (défaut de productionde $NH_4^+$ ou défaut de produiction distale d’$H^+$)
L’orientation se fait selon le trou anionique, $[Na^+] - [Cl^- + HCO_3^-]$, qui correspond au anions ou cations indosés.
*Bicarbonates Roche c503* la mesure se fait par photométrie par méthode enzymatique selon la double réaction
$$PEP + HCO_3^- \rightarrow oxaloacétate + H_2PO_4^-$$
$$Oxaloacétate + analogue NADH \rightarrow malate + analogue NAD + H^+$$
$$HCO3_{act} = 0,0307 \times pCO2 \times 10^{pH(37) - 6.105}$$
On rend le bicarbonate réel, *calculé* à partir de la pCO2 et du pH
22-24mmol/L
Au contraire, un excès de base, par exemple $NaOH$ va aboutir à la formation de bicarbonates :
$NaOH + H_2CO_3 \leftrightarrow NaHCO_3 + H_2O$
Un excès d’ions $H^+$ va se traduire selon la formule précédente par la formation de $CO_2$ et $H_2O$.
$CO_2 + H_2O \leftrightarrow H_2CO_3 \leftrightarrow H^{+} + HCO_3^-$
#+title: Bicarbonates (Gaz du sang)
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, physiologie
* Principe analytique de mesure
* Principales interactions analytiques
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
* Variations [cite:@bonnefont2019explorations]
- intra-hépatique (médicament, viral, parasite, cirrhose...)
- extra-hépatique (obstruction des voies biliaire : lithiase, compression externe [tumeur pancréas]...)
#+print_bibliography:
- physiologique : possiblement \ge 10\mu{}mol/L pour le nouveau-né [cite:@soldin2005pediatric]
- Augmentation pathologique
- tube hépariné (lithium, di- ou tri-potassique)
- si la concentration en bilirubine totale dépend de la conjuguée, cela peut entrainer une valeur pour la conjugée supérieure à la bilirubine totale
- une hématocrite élevée peut diminuer les résultats
- *hémolyse si > 25mg/dL*
- phénylbutazone (taux très bas)
- gammapathie IgM (très rare)
Test colorimétrique par méthode diazo. Mesure par photométrie à 540 nm de l’azobilirubine rouge qui est proportionnelle à la concentration en bilirubine directe.
* Valeurs de référence [cite:@mcpherson2007]
< 5\mu{}mol/L
La bilirubine libre est captée par le pôle vasculaire de l'hépatocyte. Elle y est conjugée par glucuryonyl-transferiase ou bilirubine-UDP-glucuronosyl-transférase. La bilirubine conjuguée est ensuite transférée dans la bile via la membrane du canalicule, puis sécrétée dans le duodenum par les voies biliaries. Elle est également déconjuguée par la flore intestinale (voir fichie bilirubine).
#+title: Bilirubine directe (conjuguée) - Roche cobas c 503
#+title: Bilirubine néonatale (gas du sang)
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
La bilirubine est le principal pigment biliaire formé lors de la dégradation de l’hémoglobine (libérée lors de la detruction des globules rouges agés ou endommagés). L’hème est convertie en bilirubine indirecte.
Voir fiche bilirubine.
On mesure la concentration néonatale totale dans le sang des nouveau-nés.
* Tissus/organes de production et d'élimination
Voir fiche bilirubine.
* Valeurs de référence (adulte)
< 2%
* Principe analytique de mesure
Méthode d’absorption spectrale : l’absorbance de chaque substance est proportionnelle à sa concentration.
La mesure sera donc faite pour une longueur d’onde donnée.
* Principales interactions analytiques
- enzyme glucuronyl-transférase : augmentation
- bleu de méthylène (diminué), bleu sulfan, cyanméthémoglbine
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Éviter exposition à la lumière
* Augmentation et diminution
- Augmenté si ictère nucléaire
- normales
| Cordon | prématuré | <34.2 μmol/L |
| Cordon | à terme | <34.2 μmol/L |
| 0 - 1 jour | prématuré | 17 - 187 μmol/L |
| 0 - 1 jour | à terme | 34 - 103 μmol/L |
| 1 - 2 jours | prématuré | 103 - 205 μmol/L |
| 1 - 2 jours | à terme | 103 - 171 μmol/L |
| 3 - 5 jours | prématuré | 171 - 240 μmol/L |
| 3 - 5 jours | à terme | 68 - 137 μmol/L |
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, physiologie
* Production
* Principe analytique de mesure
* Principales interactions analytiques
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
#+print_bibliography:
- âge du patient
* Variations [cite:@bonnefont2019explorations]
- physiologique : nouveau né
- une augmentation pathologique doit prendre en compte la bilirubine conjuguée pour orienter le diagnostic:
- augmentation de la bilirubine non conjuguée:
- augmentation de l’hémolyse qui va saturer les capacité de conjugaison du foie
- immaturité hépatique (ex: nouveau-né)
- augmentation de la bilirubine conjuguée : voir fiche bilirubine directe
- tube hépariné (lithium, EDTA di- ou tri-potassique)
- immunoglobuline > 28g/L
- diminué si B12 (hydroxycobalamine)
- augmenté si myélome multiple
- gammapathie IgM (très rare)
Risque cliniquement significatif chez les nouveau-nés [cite:@american2004management] : \ge 137 \mu{}mol/L à 24h, ou 222\mu{}mol/L à 48h ou \ge 290\mu{}mol/L à 84h ou \ge 95e percentile
Test colorimétrique diazo. Mesure par photométrie à 546 nm de l’azobilirubine rouge qui est proportionnelle à la concentration de la bilirubine totale.
* Valeurs de référence [cite:@thomas2008labor]
- hommes \le 21\mu{}mol/L
- femmes \le 17\mu{}mol/L
Pour 80%, la bilirubine provient des hématies dans la rate par les macrophages. 20% viennent du catabolisme hépatique des autres composés de l'hème, de la destruction des érythroblastes dans la moelle.
La bilirubine totale est la somme de la bilirubine conjuguée et la bilirubine libre.
Lors de la destructions des hématies âgées, l'hémoglobine est transformé par protéolyse en hème. Celle-ci est, suite à la libération de l'atome de fer, transformée par l'hème oxygénase en biliverdine, qui est réduite en bilirubine. La bilirubine va ensuite circuler dans le plasma en étant liée à l'albumine: il s'agit de la bilirubine libre. Après captation par l'hépatocyte, elle est conjuguée et deviens hydrosoluble et atoxique (voir fiche bilirubine directe). À la sortie des voies biliaire, la bilirubine est déconjuguée et réduite en stercobilinogène et urobilinogène. Celles-ci sont oxydées dans l'iléon et caecum en stercobiline et urobiline qui donnent leur couleur aux selles. À noter qu'une partie de l'urobilinogène va repasser dans le foie et qu'une petite partie va être éliminée par le rein dans les urines.
#+title: Bilirubine totale - Roche cobas c 503
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
99% du calcium est dans le squelette sous forme d’hydroxyapatite. Le calcium non osseux est directement échangeable avec le tissus.
Le calcium participe à la minéralisation du squelette et à de nombreux processus biologiques.
La calcémie totale est réparite en une fraction non diffusible liée aux
elle-même composée d’une fraction ionisée (50%) et complexé (10%). La fraction
ionisée est celle biologiquement active.
* Tissus/organes de production et d'élimination
La régulation du remodelage osseux (et donc la calcémie) est influencée par de nombreux facteurs (endocrinoe = PTH, calcitriol, paracrine = facteur de croissance)
La fraction ultafiltrable est filtrée par le glomérule. La quasi-totalité est réabsorbé au niveau du tubule.
Il y a également une sécrétion intestinale de calcium.
* Valeurs de référence (adulte)
* Principe analytique de mesure
* Principales interactions analytiques
- Protidémie (albumine) car une fraction importante du calcium total y est liées
- Irenat (perchlorate de sodium, [fn:1]): diminution de la calcémie
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Température, absence de caillot ou de bulle
- Seringue/capillaire hépariné avec 1mL minimum pour une seringue (si < 0.5, choisir une analyse), 100μL pour un capillaire
* Augmentation et diminution
- Hypercalcémie : vérifier si prise de thiazidique, calcium, lithium
- PTH basse / normale basse :
- phosphatémie haute/normalee haute : myéolome, métastases osseusx, granulomatoes, hyperthyroïde, intoxication vitamine D, autres (acromégalie...)
- sinon sécrétion de PTHrP (à doser), chondrodysplasie de Janssen
- Hypocalcémie : prise de furosémide, biphosphonates, corticoïdes
* Footnotes
[fn:1] utilisé en prévention de l’hypothyroïdie en cas d’injection de produit de contraste pour les rayons X
- insuffisance rénale ? sinon : PTH haute normale haute ? si phosphatémie élevée : pseudo-hypoparathyroïdie, sinon hyperparathyroïdie secondaire -> calciurie augmentée (fuite rénale) ou basse : déficite en vitamine D doser 25OHd por orienter (carence d’apport, rachitisme vitaminorésistant)
- PTH haute ou normale haute : calciurie haute ou normale haute ? hyperparathyroïdie primaire, sinon hypercalcémie/hypocalciurie familiale bénigne
- pH par compétition avec les ions H^{+}: augmentation en cas d’acidose
Potentiométrie (électrode de calcium). Le calcium est corrigé selon le pH avec la formule (validée seulement pour pH entre 7.2 et 7.7)
$Ca^{++} (7,4) = Ca^{++} \times 10^{-0,178 \times (7,40 - pH(37))}$
*c530 ROCHE*
Contrairement aux 1265 / RP500 qui donnent le calcium ionisé, l’automate Roche rende le calcium total, qui doit être corrigé en fonction de l’albuminémie en cas d’hypercalcémie.
La mesure est par photométrie.
1.15 - 1.29 mmol/L
Le métabolisme est régulé par la vitamine D et la parathormone.
protéines plasmatiques (40%) dont l’albumine et une fraction diffusible,
#+title: Calcium (gas du sang)
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
* Tissus/organes de production et d'élimination
Voir fiche hémoglobine
* Valeurs de référence (adulte)
0-1.5%
* Principe analytique de mesure
Méthode d’absorption spectrale : l’absorbance de chaque substance est proportionnelle à sa concentration.
La mesure sera donc faite pour une longueur d’onde donnée.
* Principales interactions analytiques
- Hyperlipémie
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- tabagisme
* Augmentation et diminution
- augmenté si anémie hémolytique, état sepsis sévère
- pollution de l’air
- exposition professionnelle au monoxyde de carbone
Dyshémoglobine liée par covalence aux monoxyde de carbone. Son affinité pour le monoxyde de carbone est très supérieures à celle pour l’oxygène. L’hémoglobine liée au monoxyde de carbone n’est donc pas disponible pour le transport d’oxygène
#+title: Carboxyhémoglobine (gas du sang)
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
Le chlore est le principal anion extracellulaire. Il sert à maintenir la neutralité électrique, l’osmolalité et l’équilibre acido-basique.
* Tissus/organes de production et d'élimination
La régulation est princiaplement rénale.
* Valeurs de référence (adulte)
98-107 mmol/L
* Principe analytique de mesure
Potentiométrie (électrode de chlorure)
*c503 Roche*
Électrode sélective d’ion (mesure indirecte)
* Principales interactions analytiques
- Traitement par perchlorate : augmentation (automate Roche)
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Vérifier que la température est renseignée
- Absence de caillot ou de bulle
- Seringue/capillaire hépariné
- 1mL minimum pour une seringue (si < 0.5, choisir une analyse), 100μL pour un capillaire
* Augmentation et diminution
- Le dosage sert à distinguer les acidoses à trou anionique élevé des acidose hyperchlorémiques (voir fiches bicarbonate) selon la formule TA = Na^{+} + K^{+} - (Cl^{-} + HCO_3^{+})
- En situation physiologique, la concentration de chlore plasmatique suit la natrémie donc augmente en cas de déshydratation et diminue en cas d’hyperhydratation
#+title: Chlore (gas du sang)
#+title: CPK (créatine phosphokinase) / CK (créatine kinase)
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
Localisé dans le cytosol ou les mitochondries des cellules.
Elle sert à catalayser la réaction de phosphorylation créatine + ATP \rightarrow créatine-phosphate + ADP
* Tissus/organes de production et d'élimination
On la trouve prinicpalement dans les muscles squelettique et cardiaque, mais aussi dans le cerveau, rein, tracus gastro-intestinale.
Il existe 3 isoenzymes : CB-BB (cerveau, tractus respiratoire, foetus...), CK-MB (muscle cardiaque), CK-MM (muscle strié squelettique)
* Valeurs de référence (adulte)
hommes < 190 U/L
femmes < 170 U/L
(Thoas et al 2005)
* Principe analytique de mesure
La CPK totale est mesurée par spectrophotométrie via la vitesse de production de NADPH
ATP + D-glucose \rightarrow ADP + G6P
G6P + NAPD^{+}+ \rightarrow D-6-phosphogluconate + NADPH + H^{+}+
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
Conservation : 24h à température ambiante
* Augmentation et diminution
Physiologique :
- augmentation: nouveau-né, enfants, sujets noirs/caucasien, hommes, excercice physique (+50%), médicaments par voie intra-musculaire
- diminution si masse musculaire faible (âgé, alité...), grosssess
Pathologique :
- infarctus du myocarde, mypopathie (Duchenne)
#+title: Gamma Gt - Roche cobas c 503
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, physiologie
Elle se trouve dans le foie, pancréas, reins, rate, poumons, prostate.
* Production
* Principe analytique de mesure
Test colorimétrique enzymatique.
* Valeurs de référence [cite:@thomas2005consensus]
- homme < 60U/L
- femme < 40U/L
* Principales interactions analytiques
- Hémolyse >200mg/dL
- Gammapathie IgM (très rare)
* Variations [cite:@bonnefont2019explorations]
- iatrogènes : tricyclique, contraceptifs oraux, phénobarbital
- Augmentation pathologique
- alcool
- hyperthyroïdie, parasite (distomatose, larva migrans)
#+print_bibliography:
- affection hépatobiliaire (cholestase notamment)
- physiologique : population africaine, nouveau-né (augmentation) [cite:@van2019davis]
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- tube hépariné (lithium, dipotassique)
Il mesure par photométrie à 415nm (absorbance) de la quantité d’amino-5 nitro-2 benzoate, qui est proportionnelle à l’activité de la \gamma-GT.
La version circulante est du à une destruction cellulaire, surtout d’origine hépatique.
La \gamma-glutamyltranspeptidase est impliquée dans le transfert des acides aminés au travers de la membrane cellulaire et dans le métablosme du glutathione.
#+title: Gds
* pCO2, pO2 (GDS 1265 / RP500)
* Bicarbonates GDS 1265 / RP500 + Calcium Chimie ROCHE
* Sodium GDS 1265 / RP500 + Chimie ROCHE
** Interférence
RP 500
Substance Concentration testée Niveau d’interférence
Dobutamine 5 mg/dl 6 mmol/la
Héparine benzalkonium - > 50 mM
Héparine Leo (1) 800-850 U/ml -12,6 mMc
b. L’héparine Leo est un anticoagulant injectable renfermant 5000 U d’héparine/ml
* Potassium GDS 1265 / RP500 + Chimie ROCHE
RP 5000
** Interférence
Substance Concentration testée Niveau d’interférence
Héparine benzalkonium - > 0,15 mM
* Ca ionisé GDS 1265 / RP500 + Calcium Chimie ROCHE + Calcium corrigé Chimie ROCHE
** Interférence
RP 500
Substances interférant avec le dosage du calcium
Acide salicylique 50 mg/dl -0,098 mM (6 %)
Acide salicylique 30 mg/dl -0,046 mM (3 %)
Irenat (perchrlrate de sodium, traitement contre l’hyperthyroïde utilisée pour les médicaments de contraste pour rayon X): diminution artificienne
-> mesure avant l’administration du médicament ou 96h après l’arrêt
* Chlore GDS 1265 + Chimie ROCHE
** Interférence
RP500
Acide salicylique 50 mg/dl 9,5 mmol/l
Acide salicylique 20 mg/dl 1,8 mmol/l
* Glucose GDS GDS 1265 / RP500 + Chimie ROCHE
** Interférence
RP500
* Lactates GDS 1265 / RP500 + Chimie ROCHE + Chimie Abbott (pour les chimies Sg et LCR)
* Hémoglobine Totale HBO2 Mthb HCO HHb SulfHB GDS 1265 / RP500
* Bilirubine GDS 1265
* Lactates en même temps que GDS
* Calcium ionisé Calcium, calcium corrigé et Albumine en même temps que GDS et calcium corrigé
* Bicarbonates, Chlorures et Glucose en même temps que GDS
#+title: Glucose (gas du sang)
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
* Tissus/organes de production et d'élimination
* Valeurs de référence (adulte)
3.6-6.1 mmol/L
* Principe analytique de mesure
Ampérométrie (électrode métabolique) avec mesure de l’oxydation de $H_2 O_2$
**c503 Roche** : méthode enzymatique par photométrie (mesure de la vitesse d’augmentation du NAPDH)
* Principales interactions analytiques
RL1265
- Acétaminophène (-11.8), dopamine (-12.6), dobutamine (-9.5), héparine (7.8)
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Acheminement rapide : consommation de glucose dans l’échantillon
* Augmentation et diminution
- Hyperglycémie : diabète (1, 2, MODY), atteinte du pancréas (pancréatite, néoplasie, traumatisme…), endocrine (hypercortisolisme, acromégalie, phéochromocytome, hyperthyroidie), médicaments, toxique, T12, Klinefelter, Turner
- Hypoglycémie : traitement du diabète (sulfamide, insuline), alcool, médicaments, insuffisance hépatique/surrénale/hypophysaire/rénale, malnutrition, tumeur mésenchymateuse, auto-immune, chirurgie bariatrique, insulinome
- éthylène glycol : diminution
La formation de glucose peut se faire à partir d’acide aminés et le glycérol des acides gras , principalement dans le foie par néoglucogenèse. Le glucose peut également être généré à partir du glycogène par glycogénolyse.
Pour fournir de l’énergie, la glycolyse convertit le glucose en pyruvate puis en acetyl coenzyme A. L’Acetol -CoA va servir 1. à synthétiser des triglycérides et 2. à générer de l’hydrogène et du CO_2 (cycle de Krebs). L’oxidation de l’hydrogène fournira alors de l’énergie. À noter que la glycolyse peut être anaérobie avec une efficacité fortement diminuée et conversion du pyruvate en acide lactique. Une voie alternative de dégradation du glucoe peut se faire via la voie du pentose phosphate (30% des réactions dans le foie et important dans les cellules adipeuse).
Les glucides provenant de l’alimentation sont transformées en glucose pour être transporté dans le sang (avec conversion fructose et galactose -> glucose dans le foie). Celui-ci va être transporté au travers de la membrane des différentes cellules du corps.
Le glucose y sera utilisé pour pour générer de l’énergie (glycose) ou y être stocké sous forme de glycogène (foie surtout, muscle).
#+title: Glucose (cobas)
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
Les glucides provenant de l’alimentation sont transformées en glucose pour être transporté dans le sang (avec conversion fructose et galactose -> glucose dans le foie). Celui-ci va être transporté au travers de la membrane des différentes cellules du corps.
Le glucose y sera utilisé pour pour générer de l’énergie (glycose) ou y être stocké sous forme de glycogène (foie surtout, muscle).
* Tissus/organes de production et d'élimination
La formation de glucose peut se faire à partir d’acide aminés et le glycérol des acides gras , principalement dans le foie par néoglucogenèse. Le glucose peut également être généré à partir du glycogène par glycogénolyse.
Pour fournir de l’énergie, la glycolyse convertit le glucose en pyruvate puis en acetyl coenzyme A. L’Acetol -CoA va servir 1. à synthétiser des triglycérides et 2. à générer de l’hydrogène et du CO_2 (cycle de Krebs). L’oxidation de l’hydrogène fournira alors de l’énergie. À noter que la glycolyse peut être anaérobie avec une efficacité fortement diminuée et conversion du pyruvate en acide lactique. Une voie alternative de dégradation du glucoe peut se faire via la voie du pentose phosphate (30% des réactions dans le foie et important dans les cellules adipeuse).
* Valeurs de référence (adulte)
| Plasma | jeun | 4.11 - 6.05 mmol/L |
| | enfant | 3.3 - 5.55 |
| | nouveau-né > 1j | 2.78 - 4.44 |
| Urines | matin | 0.3 - 1.1 mmol/L |
| | 24h | 0.3 - 0.96 mmol/L |
| | | |
* Principe analytique de mesure
Méthode enzymatique par photométrie mesurant la vitesse d’augmentation du NAPDH selon les réaction :
glucose + ATP \rightarrow G-6-P + ADP
G-6-P + NADP^{+} \rightarrow gulconate-6-P + NADPH + H^{+}
* Principales interactions analytiques
- LCR : contamination bactérienne
- urines : diminution si tétracycline
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Acheminement rapide pour éviter la consommation de glucose dans l’échantillon
- conservation des urines dans la glace
- LCR : analyse immédiate ou conservé à -4 ou -20°
- Centrifugation si précipité
- Taux de glucose dans le LCR doit être 60% de celui dans le sang et comparé à un échantillon de plasma analysé en parallèle
* Augmentation et diminution
- Hyperglycémie : diabète (1, 2, MODY), atteinte du pancréas (pancréatite, néoplasie, traumatisme…), endocrine (hypercortisolisme, acromégalie, phéochromocytome, hyperthyroidie), médicaments, toxique, T12, Klinefelter, Turner
- Hypoglycémie : traitement du diabète (sulfamide, insuline), alcool, médicaments, insuffisance hépatique/surrénale/hypophysaire/rénale, malnutrition, tumeur mésenchymateuse, auto-immune, chirurgie bariatrique, insulinome
#+title: Hémoglobine (gas du sang)
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
* Tissus/organes de production et d'élimination
Les chaînes de globine sont synthétisées dans les érythroblastes.
* Valeurs de référence (adulte)
Adulte 12-18 g/dL
* Principe analytique de mesure
* Principales interactions analytiques
- hyperlipémie (augmentation)
- émulsions lipidiques (augmentation)
- congélation avec de l’azote liquide
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
* Augmentation et diminution
- Diminution : anémie par perte de sang, destruction de globules rouges, incapacité à en produire de nouveau
- Augmentation = polycthémie primaire ou secondaire (hypoxie, déshydratation, complication de transfusion)
Chaque dérivé de l’hémoglobine a un spectre d’asorption spécifique. On mesure donc l’absorbance aux longueurs d’onde caractéristique.
Après la lyse des hématies vieilles, les hémoglobines sont catabolisées dans le système réticulo-histiocytaire dans la rate, foie et moelle osseuse. les macrophages du foie vont libérer l’hémoglobine qui va perdre des molécules d’hème, qui seront oxydées avec une transformation de porphyrine. Une partie sera conjuguée pour être éliminée dans la bile.
L’hémoglobine totale est la somme de tous les fractions d’hémoglobine mesurées : oxyhémoglobine, désoxyhémoglobine, méthémoglobine, carboxyhémoglobine (voir fiches idoines).
L’hémoglobine sert à transporter l’oxygène des poumons aux tissus et du CO_2 des tissus vers le poumon. C’est une protéine avec 4 sous-unités, chacune comportant une molécule d’hème avec un atome de fer. Chaque hème peut fixer une molécule d’oxygène.
#+title: Hémoglobine réduite (désoxyhémoglobine) (gas du sang)
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
Cette dyshémoglobine peut apporter plus d’oxygène aux tissus cellulaire si l’oxygénation pulmonaire a été améliorée.
* Tissus/organes de production et d'élimination
Voir fiche hémoglobine
* Valeurs de référence (adulte)
< 5%
* Principe analytique de mesure
Méthode d’absorption spectrale : l’absorbance de chaque substance est proportionnelle à sa concentration.
La mesure sera donc faite pour une longueur d’onde donnée.
* Principales interactions analytiques
- Hyperlipémie
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
* Augmentation et diminution
- Augmenté si
- congénital
- exposition nitrate, nitrites, colorans d’aniline, anesthésique topique
- nourissons (possiblement)
#+title: Lactates/acide lactique (gas du sang)
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
* Tissus/organes de production et d'élimination
L’acide l’actique résultat de la transformation du pyruvate catalysé par la lacticodéshydrogénase dans le muscle, cerveau, érytrocyte, intestin et peau.
* Valeurs de référence (adulte)
0-2mmol/L
* Principe analytique de mesure
Ampérométrie (mesure de l’oxydation d’hydrogène en oxygène)
**c503 (roche)** : test colorimétique avec la peroxydase
* Principales interactions analytiques
**c503 (roche)** :
- diminué si N-acétylcystéine, métabolite du *paracétamol*
- dobésitale de calcium, interféresnce si métamizole, glycolate
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Acheminement rapide : agumentation du lactates au cours du temps et selon la température : 0,1 mM/heure à 4°C et de 1,0 mM/heure à 37°C
* Augmentation et diminution
- Pathologique :
- systémique : diabète, insuffisance rénale/hépatocellulaire, hémopathie, cancer
- toxique et médicamenteux (éthanol, méthanol....)
- déficits enzymatiques
- Physiologique : effort physique, post-prandial, alcoolisme, nutrition parentérale, jeune
- anoxie par hypoperfusion tissulaire : choc (endotoxine, cardiogénique, hémorragique), anémie sévère, insuffisance vetriculaire gauche, état de mal convulsif, asthmie sévère, insuffisance respiratoire sévère, méthémoglobinémie, intoxicaito au CO ou cyanure
Le foie et le rein sont les principaux organes consommateurs : à jeun, il est transformé en glucose (rein foie). Après un repas, il est oxydé au niveau des mitochondries.
C’est le produit final de la glycolyse anaérobie dans le cytoplasme cellulaire. Il s’agit d’une impasse métabolique et peut s’accumule de manière importante lors de la dégradation anaérobie du glucose.
#+title: Lipase - Roche cobas c 503
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, physiologie
Cette enzyme hydrolyse les liaisons ester des triglycérides avec une co-lipase et des sels biliaires. Libérée par le tube digestif, elle serts à la digestion des graisses.
Elle est présente en faible quantité dans la muqueuse gastrique, leucocytes et érythrocytes.
* Production
Pancréas.
* Principe analytique de mesure
Test colorimétrique enzymatique. L'intensité de coloration est mesurée par photométrie et est proportionnelle à l'activité de la lipase.
* Valeurs de référence [cite:@junge1999evaluation]
- adulte : 13-60U/L
* Principales interactions analytiques
- gammapathie de type IgM
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- héparinate de lithium
* Variations [cite:@biomnis]
- physiologique : légère augmentation après 60 ans
- pathologique :
- pancréatite aigüe
- pancréatite chronique, cancers du pancréas
- inflammation, obstruction d'organes proches du pancréas (occlusion intestinale haute....), insuffisance rénale
- alcool
- diabète avec acido-cétose
#+print_bibliography:
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
* Tissus/organes de production et d'élimination
* Valeurs de référence (adulte)
* Principe analytique de mesure
Méthode d’absorption spectrale : l’absorbance de chaque substance est proportionnelle à sa concentration.
La mesure sera donc faite pour une longueur d’onde donnée.
* Principales interactions analytiques
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
* Augmentation et diminution
- Augmenté si
- congénital
- exposition nitrate, nitrites, colorans d’aniline, anesthésique topique
- nourissons (possiblement)
- Hyperlipémie : augemntation
< 2%
Voir fiche hémoglobine
Cette dyshémoglobine a son fer oxydé en Fe^{3+}. Eelle est donc incapable de se lier à l’oxygène.
#+title: Méthémoglobine (gas du sang)
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
* Tissus/organes de production et d'élimination
Voir fiche hémoglobine
* Valeurs de référence (adulte)
94 - 97 %.
* Principe analytique de mesure
Méthode d’absorption spectrale : l’absorbance de chaque substance est proportionnelle à sa concentration.
La mesure sera donc faite pour une longueur d’onde donnée.
* Principales interactions analytiques
- Hyperbilirubine (augmentation)
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
* Augmentation et diminution
- Affine diminuée si hémoglobine foetale, hyperthermie, acidose, hypercapnie, augmentation 2,3 DPG
- affinité augmentée si hypothermie, alcalose, hypocapnie (donc libération diminuée aux tissus)
- Les dyshémoglobines (voir fiches carboxyhémoglobine ,méthémoglobine, sulfhémoglobine) peuvent modifier le mécanisme de transport normal de l’oxygène
Fraction de l’hémoglobine saturée en oxygène qui apporte effectivement de l’oxygène aux tissus
#+title: Oxyhémoglobine (gas du sang)
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
* Tissus/organes de production et d'élimination
* Principales interactions analytiques
- Dilution si prélèvement sur cathéter
- Tube EDTA, citrate, fluorure *proscrits*
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Vérifier que la température est renseignée
- Absence de caillot ou de bulle
- Seringue/capillaire hépariné
- 1mL minimum pour une seringue (si < 0.5, choisir une analyse), 100μL pour un capillaire
- Une pCO2 faible traduit une hyperventilation
- Une pCO2 élevée révèle une hypoventilation ou insuffisance respiratoire
- soit d’origine pulmonaire
- BPCO sévère
- Emphysème pulmonaire sévère
- Résection chirurgical
- Pneumopathie inflammatoires
- soit d’origine non pulmonaire
- défalliance du Contrôle ventilatoire
- origine cérébrale : infections, traumatismes, tumeurs, AVC
- centres respiratoire :
- perte de contrôle (sédatifs, Parkinson, tétanos...)
- lésions voies afférentes/éfférente (traumatisme médullaire cervical, sclérose en plaque)
- récepteurs périphériques : syryngomyiélie, neuropathie diabétique
- Pompe ventilatoire
- neuromusculaire : SLA, Guillairn-Barré, toxique, myasthénie hypokalémiée, hypophosphatémie
- cage thoracique : Cyphoscolioase, fibrose, obésité...
* Augmentation et diminution
La pO2 reflète l’état respiratoire général.
Le CO2 est produit lors du métabolisme cellulaire normal de manière continue et libéré dans le sang. Il est ensuite transporté dans les poumons, où aura lieu une diffusion des capillaires pulmonaires dans les alvéoles. Il sera ensuite expiré.
* Valeurs de référence (adulte)
- artériel : 35 - 46 mmHg (4.7 - 6.1 kPa)
* Principe analytique de mesure
Ampérométrie par mesure du courant généré entre 2 électrodes suite à la réaction d’oxydation du CO2
Le CO2 transporté dans le sang est sous 2 formes : dissous dans le plasma et le cytoplasme des globules rouges et combinés sous forme de bicarbonate, ainsi que lié à l’hémoglobine.
#+title: pCO2 (gas du sang)
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
Il doit être régulé dans des marges étroites car des variations importantes peuvent rapidement avoir des conséquences délétères pour le métabolisme cellulaire, notamment sur le plan vasculaire.
* Tissus/organes de production et d'élimination
- Production: nombreuxs métabolismes (acides aminées, protéines...) ou issus de substances toxiques (méthanole, acide oxalique, acide formique)
- Élimination: principalement par les poumons +/- reins, estomacs (vomissements...), intestin (diarrhée)
* Valeurs de référence (adulte)
- artériel : 7.38 - 7.42
- veineux : 7.32 - 7.38
* Principe analytique de mesure
Potentiométrie avec électrode au chlorure d’argent
* Principales interactions analytiques
- Dilution si prélèvement sur cathéter
- Tube EDTA, citrate, fluorure *proscrits*
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Absence de caillot ou de bulle
- Seringue/capillaire hépariné
- 1mL minimum pour une seringue (si < 0.5, choisir une analyse), 100μL pour un capillaire
Le pH dépend du rapport $\frac{[HCO_3^{-}]}{pCO2}$
selon la formule $pH = pK + log(\frac{[HCO_3^{-}]}{pCO2})$ qui guide l’orientation étiologique
- une acidose peut être
- respiratoire (pCO2 élevé) liée à une hypoventilation d’origine pulmonaire ou non (voire fiche pCO2)
- métabolique (diminution des bicarbonates) par 1. accumulation aigüe d’acide, 2. perte de bicarbonates ou 3. diminution de l’excrétion rénale d’acide (voire fiche bicarbonates)
- alcalose peut être respiratoire (hyperventilation avec pCO2 diminué) ou métabolique (voir fiche adéquate)
* Augmentation et diminution
Le pH représente l’activité de l’ion hydrogène, qui reflète l’équilibre acide-base dans le sang.
#+title: pH (gas du sang)
#+title: Phosphatase alcalines - Roche cobas c 503
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Production
* Principe analytique de mesure
* Principales interactions analytiques
* Variations [cite:@bonnefont2019explorations]
- patholoqiques :
- obésité ou malnutrition
- maladies hépato-biliaires cholestatiques
- maladies osseuse avec régénération ostéoblastique
- cholestase gravidique
- maladies intestinales (certaines)
- suivi de tumeurs des os et cancers du foie (primitifs ou secondaires),
#+print_bibliography:
- iatrogènes : augmentation pour anticoagulants oraux, antiépileptiques, hypogylcémiants oraux, érythromycine, ciclosporine, phénothiazine; diminution pour hypolipémiant, corticoïdes, oestrogène
- physiologiques : augmentation à partir de la 20e smaine de grossesses, *augmenté chez enfants/adolescents* (activité des ostéoblastes en croissance osseuse)
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- tube héparinate de lithium
- gammapathie de type IgM
- hémolyse si > 200mg/dL
* Valeurs de référence [cite:@abicht2001multicenter] [cite:@estey2013clsi]
| Adulte | | Âge | Garçons | Filles |
|--------+-----------+-------------------+------------+------------|
| Hommes | 40-129U/L | 0 – 14 jours | 83‑248 U/L | 83‑248 U/L |
| Femmes | 35-104U/L | 15 jours \lt 1 an | 122‑469 U/L | 122‑469 U/L |
| | | 1 – \lt 10 ans | 142‑335 U/L | 142‑335 U/L |
| | | 10 – \lt 13 ans | 129‑417 U/L | 129‑417 U/L |
| | | 13 – \lt 15 ans | 116‑468 U/L | 57‑254 U/L |
| | | 15 – \lt 17 ans | 82‑331 U/L | 50‑117 U/L |
| | | 17 – \lt 19 ans | 55‑149 U/L | 45‑87 U/L |
Test colorimétrique. Mesure par photométrie à 450 nm de la quantité de p-nitrophénol, qui est proportionnelle à l’activité catalytique de la phosphatase alcaline
L'altération de la membrane cellulaire va libérer les enzymes. Leur répartition est variable : placenta, intestin, cellules rénales, ostéoblastes, cellules hépatiques.
Les isoenzymes ont la même activité et ont une spécificité plus ou moins variables.
* Localisation, physiologie [cite:@biomnis]
Ces enzymes permettent le passage des métabolites à travers les membranes cellulaires. Cela se fait via une catalyse de l'hydrolyse d'esters monophosphorique à pH alcalin, qui va libérer du phosphate.
* Localisation, rôle physiologique
L’oxygène est prépondérant pour les cellules dans les différents tissus du corps.
* Tissus/organes de production et d'élimination
Dans les poumons, l’oxygène diffuse au niveau des alvéoles via le sang. Il y est combiné à l’hémoglobine des globules rouges et transporté vers les cellules dans les artères. Il est ensuite libéré dans les tissus.
L’oxygène est consommé pour la respiration cellulaires par les mitochondries afin de générer de l’énergie sous forme d’ATP
* Principales interactions analytiques
- Dilution si prélèvement sur cathéter
- Tube EDTA, citrate, fluorure *proscrits*
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Vérifier que la température est renseignée
- Absence de caillot ou de bulle
- Seringue/capillaire hépariné
- 1mL minimum pour une seringue (si < 0.5, choisir une analyse), 100μL pour un capillaire
* Augmentation et diminution
- Une hypoxémie correspond à une diminution de la PaO2 (note: à différencier de l’hypoxie qui est une insuffisance d’oxygénation tissulaire. Il peut y avoir une hypoxémie sans hypoxie !)
- Acheminement rapide : consommation d’oxygène par l’échantillon
- Consommation d’oxygène impacté par les globules rouges, blancs et la température
* Valeurs de référence (adulte)
pO2 artériel : 70 - 100 mmHg (9.5 - 13.3 kPa)
* Principe analytique de mesure
Ampérométrie par mesure du courant généré entre 2 électrodes suite à la réaction de réduction de l’oxygène
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
#+title: pO2 (gas du sang)
#+title: Hémoglobine (gaz du sang)
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
Principalement cation intracellulaire. Il sert à maintenir le potentiel de membrane cellulaire dans les tissus neuromuscualaire.
Il est donc nécessaire à la contraction musculaire.
* Tissus/organes de production et d'élimination
Apport par l’alimentation.
Excrétion rénale majoritaire, et dans les selles
Une partie est réabsorbée par le rein.
* Valeurs de référence (adulte)
3.5 - 5.1mmol/L
* Principe analytique de mesure
Potentiométrie
* Principales interactions analytiques
- hémolyse
- erreur de tube (hépariné++)
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
* Augmentation et diminution
- Augmentation : insuffisance rénale, diurétique, maladie hémolytique, écrasement musculaire, acidose, déficit en aldostérone, excès d’insuline
- Diminution : perte gastro-intestinale, insuffisance d’aport, diurétique, alcalose, aldostérone, insuline
#+title: Sodium
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
Cation extracellulaire le plus abondant
* Tissus/organes de production et d'élimination
Régulé par les rein. Une très faible partie est éléminée par les peau.
L’aldostérone et l’ADH modifient, via le rein, l’équilibre du sodium (réabsorption de sodium et d’eau respectivement)
* Valeurs de référence (adulte)
135-145mmol/L
* Principe analytique de mesure
Potentiométrie
* Principales interactions analytiques
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- tube approprié (interactions anticoagulants autre)
* Augmentation et diminution
- Hyponatrémie :
- hypertonique : hyperglycémie majeure, intoxication méthanol/éthanol
- hypototonique :
- osmolalité urinaire diminuée : polydipse
- sinon: excès relatif en eau (d’origine rénale ou non), excès d’eau pur (SIADH, hyperthyroïdie, hypocortisolisme), excès d’eau > excès de sodium (insuffisance cardiaque, syndrome néphrotique, cirrhose)
- Hypernatrémie : déficit en eau > déficit sodium (origine rénale ou non [sueurs, pertes digestives]), déficit en eau (diabète insipide, pertes extra-rénale), gain en sodium > gain eau (apport excessif NaCl)
#+title: Sulfhémoglobine (gas du sang)
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
Cette dyshémoglobine est un composé stable d’hémoglobnie et de sulfure. Elle ne peut pas apporter d’oxygène aux tissus cellulaires.
* Tissus/organes de production et d'élimination
Voir fiche hémoglobine
* Valeurs de référence (adulte)
< 22%
* Principe analytique de mesure
Méthode d’absorption spectrale : l’absorbance de chaque substance est proportionnelle à sa concentration.
La mesure sera donc faite pour une longueur d’onde donnée.
* Principales interactions analytiques
- Hyperlipémie : augemntation
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Seules les concentrations supérieures à 1.5% sont détectées
* Augmentation et diminution
- Augmenté si médicaments contenant du souffre ou certaines infections
#+title: Trou anionique (cobas)
#+author: Alexis Praga
#+setupfile: ./fiche.setup
* Localisation, rôle physiologique
Sérum.
* Valeurs de référence (adulte)
Normalement, il y a autant d’anions que de cations. En pratique, tous les électrolytes ne sont pas mesurés donc le TA (trou anionique) est de 16 \pm 4 mmol/L
* Principe analytique de mesure
C’est un paramètre calculé selon
$[Na]^+ [K]^+ - [Cl]^- - [HCO_3]^-$
NA, K et Cl sont mesuré par une électrode sélective d’ion.
* Principales interactions analytiques
- hémolyse sur le potassium
- pseudohyponatrémie si lipidémie
- pseudo hypo/hyper-natrémie selon le taux de protides
- chlore augmenté pour patients sous perchlorate
* Vigilance pré-analytiques et analytiques
* Augmentation et diminution
Le trou anionique permet d’orienter les étiologies d’acidose métabolique. La perte en bicarbonates est compensée soit par
- l’augmentation du chlore (TA normal)
- accumulation aigüe d’acide : intoxication (chlorure d’ammonium, HCL)
- perte de bicarbonate : diarrhées, anastomose urétéro-intestinales, acidose tubulaire proximale
- diminution de l’excrétion rénale d’acide : acidose tubulaire distale
- l’augmentation d’un autre anion indosé (protéines plasmatiques, phosphase, sulfates...) donc TA augmenté > 20mmol/L)
- accumulation aigüe d’acide : acidose lactique, acidocétose, intoxication au méthonal, éthylène glycole
- diminution de l’excrétion rénale d’acide : insuffisance rénale
#+options: toc:nil
#+filetags: medecine biochimie technique
* Description
Le dosage peut être direct avec un signal sera proportionnel à la quantité d'antigène ou indirect avec un signal inversement proportionnel à la quantité d'antigène (compétiton des anticorps).
* Points forts
* Points faibles
* Interférences
* Paramètres représentatifs
- histamine, IgE spécifique
- Interleukine
- Methotrexate
- Phenobarbital
- Phényalalanine
- Protéine \tau
- TNF-alpha
- diminution du signal en cas de forte concentration d'antigène (effet "crochet")
- anti-immunoglobuline se liant à l'anticorps (contact avec les animaux, maladies auto-immunes)
- facteur rhumatoïde
- cryoglobuline
- réaction croisée avec un autre antigène
- Influence sur la liaison antigène-anticorps (pH, température, concentration antigène, protéine...)
- biotine via une intérfrénce sur le système avidine-biotine (grossesse, dialyse, sclérose en plaque, maladie métabolique, dermatite, complément vitaminique.)
- mauvaise reconnaissance des antigène (variabilité inter/intra-individuelle)
- Préparation manuelle
- Difficulté de préparer des anticorps spécfiques
- Faux positifs
- Bonne sensibilité et spécificité
- Peu coûteux
- Processus simple
Le principe consiste à doser un antigène via des anticorps spécifiques selon le principe général d'immunoanalyse. Dans le cadre du dosage immuno-enzymatique, les anticorps sont liés à une enzyme. Après l'ajout d'un substrat, la réaction va produire un signal qui va permettre la détection.
#+title: Immuno-enzymatique
#+title: Marqueurs hépatiques
#+subtitle: Automate Roche cobas c 503
#+author: Alexis Praga
#+options: toc:nil
- Temps commun à tous les marqueurs: 10min
* ASAT (aspartat aminotransférase)
- Principe : voir ALAT
- Intérêt : souffrance cellulaire du foie, du coeur, des muscles, du rein. Similaire à ALAT mais moins spécifique du foie :
- embolie pulmonaire, pancréatite, aigüe, écrasement musculaire, maladie hémolytique
- Valeurs de références : [fn:1]
- hommes < 50U/L
- femmes < 35U/L
- Volume échantillon: 4.5μL
- Domaine de mesure : 5-700U/L
- Type échantillon : sérum, plasma (héparinate de lithium, EDTA)
- Limite:
- interférence : *hémolyse > 50mg/dL* (entre H1 et H2) [augmentation], ictère > 60mg/DL (>H4), lipémie > 500 (> H4)
- gammapathie IgM (très rare)
* PAL
- Principe : mesure par photométrie à 450 nm de la quantité de p-nitrophénol, qui est proportionnelle à l’activité catalytique de la phosphatase alcaline
- Intérêt : cholestase mais aussi pathologies osseuses, cancers
- Valeurs de références :[fn:1]
- hommes 40-129U/L
- femmes 35-104U/L
- enfants : voir fiche technique
- Volume échantillon: 2.1μL
- Type échantillon : sérum, plasma (héparinate de lithium)
- Domaine de mesure :5-1200U/L
- Limite:
- interférence : hémolyse si > 200mg/dL (H3) ictère si > 60mg/DL (> H4), lipémie si > 2000
- *augmenté chez enfants/adolescents* (activité des ostéoblastes en croissance osseuse)
* Lipase
* Footnotes
[fn:1] Thomas L, Muller M, Schumann G, et al. Consensus of DGKL and
VDGH for interim reference intervals on enzymes in serum. J Lab Med
2005;29(5):301-308.
#+title: Gds
#+filetags: medecine biochimie technique
| Paramètres | GdS | plasma/hémato |
| pH corrigé | 7.36 - 7.44 | |
| pCO2 corrigé | 5 - 5.6 kPa | |
| pO2 corrigé | 9.44 - 12.1 kPa | |
| CO2 total | 23 - 25 mmol/L | |
| Bicarbonates *calcul* | 22 - 24 mmol/L | |
| Excès base *calcul* | -2 2 | |
| SatO2 | 94 - 98% | |
| Sodium | 136 - 146 mmol/L | 136 - 145 |
| Potassium | 3.4 - 4.5 mmol/L | 3.5 - 4.8 |
| Calcium ionisé | 1.15 - 1.29mmol/L | |
| Hb total M | 12.9 - 16.7 | idem |
| Hb totale F | 11.8 - 15 | idem |
| Hématocrite M | 39 - 50 | 38.7 - 50.1 |
| Hématocrite F | 35-45 | |
| Oxyhémoglobine | 95 - 99.5 | |
| Carboxyhémoglobine | 0 - 2.5 | |
| Méthémoglobine | 0 - 1 | |
| Hémoglobine réduite HbH | 0 - 5 | |
| Acide lactique | 0 - 2 | |
Gradient alvéolo - artériel = efficacité échange gazeux au niveau des poumons. Augmenté si anomalie de la diffusion alvéolo-capillaire, anomalie ventilation/perfusion, shunt droit-gauche
Rapport artério-alvéolaire = indice d’oxygénation peu dépendant FiO2
PaO/FiO2 : sévérité hypoxie si anomalie ventilation/perfusion (effet shunt). Anormal si < 95
* Coxymétrie (spectrophotométrie)
Hb totale = HbO2 + HbCO + HHb
- HbO2 = apporte l’oxygène aux tissus cellulaire
- HbCO = CO prend la place de l’O2. augmenté si anémie hémolytique, sepsis, volcan, tabac, intoxication CO
- HHb = hémoglobine réduite
- MetHb = hémoglobine non fonctionnelle (Fe2+ -> Fe3+ incapable de transporter l’oxygène)
Attention, SatO2 = concentraton HbO2 / (concentration HbO2 + HHb )
* Variations
- diminution température : dimiue affinité donc diminue pCO2 donc augmente pH
* Interférences
- paracétamol : lactates
- Acide glycolique
- methomoglobine, déficit partiel G6PD
* Validation
Non conformité si température non remplie
Code inlog
- /BCOR/ si modification (NR...)
- /GdS/ si commentaire GdS
#+title: γ-GT
#+subtitle: Automate Roche cobas c 503
#+author: Alexis Praga
#+options: toc:nil
- Physiologie: impliqué dans le transfer des acides aminés au travers de la membrane cellulaire et dans le métablosme du glutathione.
- Tissus: foie, pancréase, reins, rate, poumons, prostate. La version circulante est surtout d’origine hépatique
- Principe analytique: Test colorimétrique enzymatique
- mesure par photométrie à 415nm (absorbance) de la quantité d’amino-5 nitro-2 benzoate, qui est proportionnelle à l’activité de la γGT
- Intérêt: marqueur sensible pour affection hépatique ou biliaire (peu spécifique)
- Valeurs de référence (consensus IFCC 2005)
- homme < 60U/L
- femme < 40U/L
- Causes d’augmentation
- alcool
- médicaments (tricycilque, contraceptifs oraux, phénobarbital)
- affection hépatobiliaire
- population africaine
- Domaine de mesure: 3-1200U/L
- Volume échantillon (normal): 2.3μL
- Type échantillon : sérum, plasma (héparinate de lithium, EDTA)
- Limites:
- interférence : hémolyse >200mg/dL (H3 sur Abott), bilirubine conjuguée > 50mg/dL (> H4), bilirubine non conjugée > 20, lipémie > 1500 (mg/dL)
- faux si gammapathie IgM (très rare)
* Description
L’électrophorèse peut se faire sur capillaire (automatisée) ou sur gel d’ascarose (semi-automatisée). Pour cette dernière, les protéines sont séparées en 5 fractions et analysées par densitométrie après coloration.
# [[./electrophores-capillaire.png]]
* Points forts
* Points faibles
* Interférences
* Paramètres représentatifs
- sang : albumine, apha-1-globulines, alpha-2-globulines, bêta-globulines et gamma-globulines
- urines: Albumine, microprotéines, transferrine et globulines
Sur le sang, l'objectif est de chercher une dysglobulinémie monoclonale.
* Immunofixation
Elle complète l'électrophorèse des protéines résique pour la détection d'une immunoglobuline monoclonale.
IL s'agit d'une technique par immunoprécicipitation sur un gel contenant des pistes prédéfinies contentant des échantillons de dilutions différentes. L'immunoglobune va précipiter sur le gel et être mise en évidence par une coloration et un lavage.
Les difficultés d'interprétation sont les excès d'antigène ou anticorps, la présence d'immunoglobuline polymérisées, de cryoglobuline.
- Hémoglobine: hémolyse intra-vasculaire
Sur capillaire uniquement : antibiotique, produits de contraste, produits de remplissage
- Fibrinogène : prélèvement sur anticoagulant ou insuffisamment coagulé (pic en \gamma précoce).
- CRP \gt 100 à 150 mg/L
- technique semi-quantitative
- impossibilité de différencier 2 pics superposés
- séparation rapide des protéines
- excellente résolution et reproductibilité
Méthode servant à séparer les différentes protéines dans le sang ou les urines avec un champ électrique. La vitesse de déplacement dépend des caractéristiques de la protéine et du milieu.
#+title: Electrophorèse des protéines
#+filetags: medecine biochimie technique
#+title: Electrochimiluminescence
#+options: toc:nil
#+filetags: medecine biochimie technique
* Description
[[./electrochimiluminescence.png]]
* Points forts
- temps d’analyse court
- plage de mesure étendue
- faible volume d’échantillon
- bonne précision et sensibilité
* Points faibles
- durée de vie réduite des électrodes
* Interférences
- diminution du signal en cas de forte concentration d'antigène (effet "crochet")
- anti-immunoglobuline se liant à l'anticorps (contact avec les animaux, maladies auto-immunes)
- facteur rhumatoïde
- cryoglobuline
- réaction croisée avec un autre antigène
- Influence sur la liaison antigène-anticorps (pH, température, concentration antigène, protéine...)
- biotine via une intérfrénce sur le système avidine-biotine (grossesse, dialyse, sclérose en plaque, maladie métabolique, dermatite, complément vitaminique.)
- mauvaise reconnaissance des antigène (variabilité inter/intra-individuelle)
* Paramètres représentatifs
- ACE
- ACTH
- \alpha-foetoprotéine
- anticorps anti-thyroperoxydase
- FSH
- NT-pro BNP
Il s’agit d’un processus d’émission de lumière à l’aide d’une réaction électro-chimique. Pour les tests immunologiques, un complexe antigène-anticorps va être formé avec la fixation de rutheinum(II)-tris(bipyridyl). Avec l’ajout de tripropylamine, une réaction d’oxydo-réduction démarrée de manière électrique va entraîner l’émission d’un photon et donc la détection d’un signal.
#+title: Chromatographie
* Description
Cette technique doit être couplée à un détecteur, par exemple un spectromètre de masse..
L’objectif est de séparér un solution en ses différents composants. La solution est dissoute dans un solvant (gazeux ou liquide) qui va être transporté dans une colonne, un capillaire ou autre. Les composants vont se déplacer à des vitesses différentes ce qui va causer la séparation.
* Points forts
- faible volume d’éhantillon
- bonne précision
- rapide
* Points faibles
- personnel qualifié
- coût
- difficulté de séparer des éléments de même composition chimique
* Interférences
Celles du détecteur
* Paramètres représentatifs
- Toxiques sanguins et urinaires
- Acides aminés
#+filetags: medecine biochimie technique
#+title: Bilirubine directe (conjuguée)
#+subtitle: Automate Roche cobas c 503
#+author: Alexis Praga
#+options: toc:nil
- Physiologie : la bilirubine est conjuguée dans le foie pour la rendre soluble et améliorer son transport. Elle est transportée dans le canal biliaire et éliminée au niveau digestif.
- Principe analytique : méthode diazo
- mesure par photométrie à 540 nm de l’azobilirubine rouge qui est proportionnelle à la concentration en bilirubine directe
- Augmentation
- intra-hépatique (médicament, viral, parasite, cirrhose...)
- extra-hépatique (obstruction des voies biliaire : lithiase, compression externe [tumeur pancréas]...)
- Valeurs de référence : < 5μmol/L
- Type échantillon : sérum, plasma (héparinate, EDTA)
- Volume échantillon : 4.4μL
- Domaine de mesure : 1.5-291μmol/L
- Limite :
- interférence : *hémolyse si > 25mg/dL*, lipémie si > 750
- phénylbutazone : diminue résultat
- si la concentration en bilirubine totale dépend de la conjuguée, cela peut entrainer une valeur pour la conjugée supérieure à la bilirubine totale
- Type échantillon : sérum (tube standard), plasma (héparinate de lithium, EDTA)
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
Sérum.
# Valeurs de référence (adulte)
Normalement, il y a autant d'anions que de cations. En pratique, tous
les électrolytes ne sont pas mesurés donc le TA (trou anionique) est de
16 ± 4 mmol/L
# Principe analytique de mesure
C'est un paramètre calculé selon $[Na]^+ [K]^+ - [Cl]^- - [HCO_3]^-$ NA,
K et Cl sont mesuré par une électrode sélective d'ion.
# Principales interactions analytiques
- hémolyse sur le potassium
- pseudohyponatrémie si lipidémie
- pseudo hypo/hyper-natrémie selon le taux de protides
- chlore augmenté pour patients sous perchlorate
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
# Augmentation et diminution
Le trou anionique permet d'orienter les étiologies d'acidose
métabolique. La perte en bicarbonates est compensée soit par
- l'augmentation du chlore (TA normal)
- accumulation aigüe d'acide : intoxication (chlorure d'ammonium,
HCL)
- perte de bicarbonate : diarrhées, anastomose
urétéro-intestinales, acidose tubulaire proximale
- diminution de l'excrétion rénale d'acide : acidose tubulaire
distale
- l'augmentation d'un autre anion indosé (protéines plasmatiques,
phosphase, sulfates...) donc TA augmenté \> 20mmol/L)
- accumulation aigüe d'acide : acidose lactique, acidocétose,
intoxication au méthonal, éthylène glycole
- diminution de l'excrétion rénale d'acide : insuffisance rénale
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
Cette dyshémoglobine est un composé stable d'hémoglobnie et de sulfure.
Elle ne peut pas apporter d'oxygène aux tissus cellulaires.
# Tissus/organes de production et d\'élimination
Voir fiche hémoglobine
# Valeurs de référence (adulte)
\< 22%
# Principe analytique de mesure
Méthode d'absorption spectrale : l'absorbance de chaque substance est
proportionnelle à sa concentration. La mesure sera donc faite pour une
longueur d'onde donnée.
# Principales interactions analytiques
- Hyperlipémie : augemntation
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Seules les concentrations supérieures à 1.5% sont détectées
# Augmentation et diminution
- Augmenté si médicaments contenant du souffre ou certaines infections
```{=org}
#+filetags: medecine biochimie technique
```
# Description
La spectrophotométrie mesure de manière quantitative l'absorption de
composé colorés au travers d'un matériel en fonction de la longueur
d'onde. On calcule l'absorbance $A_\lambda$ qui va être le logarithme en
base 10 de l'intensité de lumière incidente sur la lumière transmise,
qui peut également s'écrire selon la loi de Beer-Lambert en fonction de
la concentraction $c$ du soluté en solution :
$$A_\lambda = \epsilon \times c \times L$$ où ϵ est une constante
dépendant de la température, longueur d'onde, solvant et soluté, $L$ la
longueur de la cuve.
En biochimie, on va s'intéresser aux longueurs d'ondes UV et dans le
domaine visible soit $100-800 nm$.
# Points forts
- facile à mettre en oeuvre
- spectre d\'application large en biochimie
- ne modifie pas l\'échantillon
- permet de mesure une concentration ou une activité enzymatique
# Points faibles
- sensible à la lumière
- sensible aux modifications de l\'absorbance de l\'échantillon
(impureté, température...)
# Interférences
Une autre substance absorbant à la même longueur d\'onde va modifier le
dosage. Pour l\'hémolyse, ictère et lactescence, il y aura une
surestimation.
# Paramètres représentatifs
------------------------------------- --------------------------------- ------------------------- ------------------------
Colorimétrique Enzymatique (absorbance propre) Enzymatique (cofacteur) Synthèse d'un colorant
albumine acide urique Urée Cholestérol total
bilirubine conjuguée, non conjugée) phosphatase alcaline ammoniac HDL
calcium γ-GT ALAT, ASAT LDL
créatine lipase CPK Tryglycérides
fer α-amylase LDH
magnésium Glucose
phosphore inorganique Lactates
Bicarbonate
Ethanol
------------------------------------- --------------------------------- ------------------------- ------------------------
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
Cation extracellulaire le plus abondant
# Tissus/organes de production et d\'élimination
Régulé par les rein. Une très faible partie est éléminée par les peau.
L'aldostérone et l'ADH modifient, via le rein, l'équilibre du sodium
(réabsorption de sodium et d'eau respectivement)
# Valeurs de référence (adulte)
135-145mmol/L
# Principe analytique de mesure
Potentiométrie
# Principales interactions analytiques
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- tube approprié (interactions anticoagulants autre)
# Augmentation et diminution
- Hyponatrémie :
- hypertonique : hyperglycémie majeure, intoxication
méthanol/éthanol
- hypototonique :
- osmolalité urinaire diminuée : polydipse
- sinon: excès relatif en eau (d'origine rénale ou non), excès
d'eau pur (SIADH, hyperthyroïdie, hypocortisolisme), excès
d'eau \> excès de sodium (insuffisance cardiaque, syndrome
néphrotique, cirrhose)
- Hypernatrémie : déficit en eau \> déficit sodium (origine rénale ou
non \[sueurs, pertes digestives\]), déficit en eau (diabète
insipide, pertes extra-rénale), gain en sodium \> gain eau (apport
excessif NaCl)
```{=org}
#+filetags: medecine biochimie technique
```
# Description
Deux électrodes sont plongées dans la solution pour laquelle la
concentration est recherchée. Une électrode est saturée et sert de
référence. La seconde est à membrane de verre et va permettre le passage
des ions en solution. Ce déplacement va induire une différence de
potentiel par rapport à l'électrode de référence. Cette différence
permet de calculer la concentration avec la loi de Nernst:
$$ E = E^0 + \frac{0.006}{n} \log{\frac{\textrm{Ox}^a}{\textrm{Red}^b}}$$
selon la réaction d'oxydoréaction
$a \textrm{Ox} + n \textrm{e}^{-} \longleftrightarrow b \textrm{Red}$ Il
faut une électrode sélective pour chaque ion dosé ($\textrm{Na}^{+}$,
$\textrm{K}^{+}$ , $\textrm{Cl}^{-}$).
La potentiométrie **directe** va mesurer directement dans le volume de
la solution. La potentiométrie **indirecte** va s\'effecture sur volume
plasmatique, qui va être dilué à 1/10e.
# Points forts
- peu coûteux
- facile d\'utilisation
- précision
- rapide
# Points faibles
- une électrode par type d\'ion est nécessaire
- certains ions peuvent passer la membrane malgré la sélectivité
- en cas de solution très concentrée, la concentration mesurée à la
membrane peut être sous-estimée
# Interférences
Pour la potentiométrie indirecte, il y a un risque de
pseudo-hyponatrémie en cas d\'hyperprotidémie ou hyperlipidémie. En
effet, le volume plasmatique contient alors moins d\'eau et plus de
lipides/protéines. La concentration est mesurée sur le volume
plasmatique mais rendue sur l\'eau plasmatique. Le volume d\'eau
plasmatique étant diminué, la concentration sera donc sous-estimée.
# Paramètres représentatifs
Indirect/direct Direct
----------------- ----------------
Kaliémie Brome
Natrémie Calcium ionisé
Chlorémie
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
Principalement cation intracellulaire. Il sert à maintenir le potentiel
de membrane cellulaire dans les tissus neuromuscualaire. Il est donc
nécessaire à la contraction musculaire.
# Tissus/organes de production et d\'élimination
Apport par l'alimentation. Excrétion rénale majoritaire, et dans les
selles Une partie est réabsorbée par le rein.
# Valeurs de référence (adulte)
3.5 - 5.1mmol/L
# Principe analytique de mesure
Potentiométrie
# Principales interactions analytiques
- hémolyse
- erreur de tube (hépariné++)
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
# Augmentation et diminution
- Augmentation : insuffisance rénale, diurétique, maladie hémolytique,
écrasement musculaire, acidose, déficit en aldostérone, excès
d'insuline
- Diminution : perte gastro-intestinale, insuffisance d'aport,
diurétique, alcalose, aldostérone, insuline
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
L'oxygène est prépondérant pour les cellules dans les différents tissus
du corps.
# Tissus/organes de production et d\'élimination
Dans les poumons, l'oxygène diffuse au niveau des alvéoles via le sang.
Il y est combiné à l'hémoglobine des globules rouges et transporté vers
les cellules dans les artères. Il est ensuite libéré dans les tissus.
L'oxygène est consommé pour la respiration cellulaires par les
mitochondries afin de générer de l'énergie sous forme d'ATP
# Valeurs de référence (adulte)
pO2 artériel : 70 - 100 mmHg (9.5 - 13.3 kPa)
# Principe analytique de mesure
Ampérométrie par mesure du courant généré entre 2 électrodes suite à la
réaction de réduction de l'oxygène
# Principales interactions analytiques
- Dilution si prélèvement sur cathéter
- Tube EDTA, citrate, fluorure **proscrits**
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Vérifier que la température est renseignée
- Absence de caillot ou de bulle
- Seringue/capillaire hépariné
- 1mL minimum pour une seringue (si \< 0.5, choisir une analyse),
100μL pour un capillaire
- Acheminement rapide : consommation d'oxygène par l'échantillon
- Consommation d'oxygène impacté par les globules rouges, blancs et la
température
# Augmentation et diminution
- Une hypoxémie correspond à une diminution de la PaO2 (note: à
différencier de l'hypoxie qui est une insuffisance d'oxygénation
tissulaire. Il peut y avoir une hypoxémie sans hypoxie !)
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, physiologie [@biomnis]
Ces enzymes permettent le passage des métabolites à travers les
membranes cellulaires. Cela se fait via une catalyse de l\'hydrolyse
d\'esters monophosphorique à pH alcalin, qui va libérer du phosphate.
Les isoenzymes ont la même activité et ont une spécificité plus ou moins
variables.
# Production
L\'altération de la membrane cellulaire va libérer les enzymes. Leur
répartition est variable : placenta, intestin, cellules rénales,
ostéoblastes, cellules hépatiques.
# Principe analytique de mesure
Test colorimétrique. Mesure par photométrie à 450 nm de la quantité de
p-nitrophénol, qui est proportionnelle à l'activité catalytique de la
phosphatase alcaline
# Valeurs de référence [@abicht2001multicenter] [@estey2013clsi]
Adulte Âge Garçons Filles
-------- ----------- ------------------- ------------- -------------
Hommes 40-129U/L 0 -- 14 jours 83‑248 U/L 83‑248 U/L
Femmes 35-104U/L 15 jours \< 1 an 122‑469 U/L 122‑469 U/L
1 -- \< 10 ans 142‑335 U/L 142‑335 U/L
10 -- \< 13 ans 129‑417 U/L 129‑417 U/L
13 -- \< 15 ans 116‑468 U/L 57‑254 U/L
15 -- \< 17 ans 82‑331 U/L 50‑117 U/L
17 -- \< 19 ans 55‑149 U/L 45‑87 U/L
# Principales interactions analytiques
- gammapathie de type IgM
- hémolyse si \> 200mg/dL
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- tube héparinate de lithium
# Variations [@bonnefont2019explorations]
- physiologiques : augmentation à partir de la 20e smaine de
grossesses, **augmenté chez enfants/adolescents** (activité des
ostéoblastes en croissance osseuse)
- iatrogènes : augmentation pour anticoagulants oraux,
antiépileptiques, hypogylcémiants oraux, érythromycine,
ciclosporine, phénothiazine; diminution pour hypolipémiant,
corticoïdes, oestrogène
- patholoqiques :
- obésité ou malnutrition
- maladies hépato-biliaires cholestatiques
- maladies osseuse avec régénération ostéoblastique
- cholestase gravidique
- maladies intestinales (certaines)
- suivi de tumeurs des os et cancers du foie (primitifs ou
secondaires),
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
Le pH représente l'activité de l'ion hydrogène, qui reflète l'équilibre
acide-base dans le sang. Il doit être régulé dans des marges étroites
car des variations importantes peuvent rapidement avoir des conséquences
délétères pour le métabolisme cellulaire, notamment sur le plan
vasculaire.
# Tissus/organes de production et d\'élimination
- Production: nombreuxs métabolismes (acides aminées, protéines...) ou
issus de substances toxiques (méthanole, acide oxalique, acide
formique)
- Élimination: principalement par les poumons +/- reins, estomacs
(vomissements...), intestin (diarrhée)
# Valeurs de référence (adulte)
- artériel : 7.38 - 7.42
- veineux : 7.32 - 7.38
# Principe analytique de mesure
Potentiométrie avec électrode au chlorure d'argent
# Principales interactions analytiques
- Dilution si prélèvement sur cathéter
- Tube EDTA, citrate, fluorure **proscrits**
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Absence de caillot ou de bulle
- Seringue/capillaire hépariné
- 1mL minimum pour une seringue (si \< 0.5, choisir une analyse),
100μL pour un capillaire
# Augmentation et diminution
Le pH dépend du rapport $\frac{[HCO_3^{-}]}{pCO2}$ selon la formule
$pH = pK + log(\frac{[HCO_3^{-}]}{pCO2})$ qui guide l'orientation
étiologique
- une acidose peut être
- respiratoire (pCO2 élevé) liée à une hypoventilation d'origine
pulmonaire ou non (voire fiche pCO2)
- métabolique (diminution des bicarbonates) par 1. accumulation
aigüe d'acide, 2. perte de bicarbonates ou 3. diminution de
l'excrétion rénale d'acide (voire fiche bicarbonates)
- alcalose peut être respiratoire (hyperventilation avec pCO2 diminué)
ou métabolique (voir fiche adéquate)
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
Le CO2 transporté dans le sang est sous 2 formes : dissous dans le
plasma et le cytoplasme des globules rouges et combinés sous forme de
bicarbonate, ainsi que lié à l'hémoglobine.
# Tissus/organes de production et d\'élimination
Le CO2 est produit lors du métabolisme cellulaire normal de manière
continue et libéré dans le sang. Il est ensuite transporté dans les
poumons, où aura lieu une diffusion des capillaires pulmonaires dans les
alvéoles. Il sera ensuite expiré.
# Valeurs de référence (adulte)
- artériel : 35 - 46 mmHg (4.7 - 6.1 kPa)
# Principe analytique de mesure
Ampérométrie par mesure du courant généré entre 2 électrodes suite à la
réaction d'oxydation du CO2
# Principales interactions analytiques
- Dilution si prélèvement sur cathéter
- Tube EDTA, citrate, fluorure **proscrits**
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Vérifier que la température est renseignée
- Absence de caillot ou de bulle
- Seringue/capillaire hépariné
- 1mL minimum pour une seringue (si \< 0.5, choisir une analyse),
100μL pour un capillaire
# Augmentation et diminution
La pO2 reflète l'état respiratoire général.
- Une pCO2 faible traduit une hyperventilation
- Une pCO2 élevée révèle une hypoventilation ou insuffisance
respiratoire
- soit d'origine pulmonaire
- BPCO sévère
- Emphysème pulmonaire sévère
- Résection chirurgical
- Pneumopathie inflammatoires
- soit d'origine non pulmonaire
- défalliance du Contrôle ventilatoire
- origine cérébrale : infections, traumatismes, tumeurs,
AVC
- centres respiratoire :
- perte de contrôle (sédatifs, Parkinson, tétanos...)
- lésions voies afférentes/éfférente (traumatisme
médullaire cervical, sclérose en plaque)
- récepteurs périphériques : syryngomyiélie,
neuropathie diabétique
- Pompe ventilatoire
- neuromusculaire : SLA, Guillairn-Barré, toxique,
myasthénie hypokalémiée, hypophosphatémie
- cage thoracique : Cyphoscolioase, fibrose,
obésité...
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
Fraction de l'hémoglobine saturée en oxygène qui apporte effectivement
de l'oxygène aux tissus
# Tissus/organes de production et d\'élimination
Voir fiche hémoglobine
# Valeurs de référence (adulte)
94 - 97 %.
# Principe analytique de mesure
Méthode d'absorption spectrale : l'absorbance de chaque substance est
proportionnelle à sa concentration. La mesure sera donc faite pour une
longueur d'onde donnée.
# Principales interactions analytiques
- Hyperbilirubine (augmentation)
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
# Augmentation et diminution
- Affine diminuée si hémoglobine foetale, hyperthermie, acidose,
hypercapnie, augmentation 2,3 DPG
- affinité augmentée si hypothermie, alcalose, hypocapnie (donc
libération diminuée aux tissus)
- Les dyshémoglobines (voir fiches carboxyhémoglobine ,méthémoglobine,
sulfhémoglobine) peuvent modifier le mécanisme de transport normal
de l'oxygène
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
Cette dyshémoglobine a son fer oxydé en Fe^3+^. Eelle est donc incapable
de se lier à l'oxygène.
# Tissus/organes de production et d\'élimination
Voir fiche hémoglobine
# Valeurs de référence (adulte)
\< 2%
# Principe analytique de mesure
Méthode d'absorption spectrale : l'absorbance de chaque substance est
proportionnelle à sa concentration. La mesure sera donc faite pour une
longueur d'onde donnée.
# Principales interactions analytiques
- Hyperlipémie : augemntation
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
# Augmentation et diminution
- Augmenté si
- congénital
- exposition nitrate, nitrites, colorans d'aniline, anesthésique
topique
- nourissons (possiblement)
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, physiologie
Cette enzyme hydrolyse les liaisons ester des triglycérides avec une
co-lipase et des sels biliaires. Libérée par le tube digestif, elle
serts à la digestion des graisses.
Elle est présente en faible quantité dans la muqueuse gastrique,
leucocytes et érythrocytes.
# Production
Pancréas.
# Principe analytique de mesure
Test colorimétrique enzymatique. L\'intensité de coloration est mesurée
par photométrie et est proportionnelle à l\'activité de la lipase.
# Valeurs de référence [@junge1999evaluation]
- adulte : 13-60U/L
# Principales interactions analytiques
- gammapathie de type IgM
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- héparinate de lithium
# Variations [@biomnis]
- physiologique : légère augmentation après 60 ans
- pathologique :
- pancréatite aigüe
- pancréatite chronique, cancers du pancréas
- inflammation, obstruction d\'organes proches du pancréas
(occlusion intestinale haute....), insuffisance rénale
- alcool
- diabète avec acido-cétose
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
C'est le produit final de la glycolyse anaérobie dans le cytoplasme
cellulaire. Il s'agit d'une impasse métabolique et peut s'accumule de
manière importante lors de la dégradation anaérobie du glucose.
# Tissus/organes de production et d\'élimination
L'acide l'actique résultat de la transformation du pyruvate catalysé par
la lacticodéshydrogénase dans le muscle, cerveau, érytrocyte, intestin
et peau. Le foie et le rein sont les principaux organes consommateurs :
à jeun, il est transformé en glucose (rein foie). Après un repas, il est
oxydé au niveau des mitochondries.
# Valeurs de référence (adulte)
0-2mmol/L
# Principe analytique de mesure
Ampérométrie (mesure de l'oxydation d'hydrogène en oxygène)
****c503 (roche)**** : test colorimétique avec la peroxydase
# Principales interactions analytiques
****c503 (roche)**** :
- diminué si N-acétylcystéine, métabolite du **paracétamol**
- dobésitale de calcium, interféresnce si métamizole, glycolate
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Acheminement rapide : agumentation du lactates au cours du temps et
selon la température : 0,1 mM/heure à 4°C et de 1,0 mM/heure à 37°C
# Augmentation et diminution
- Pathologique :
- anoxie par hypoperfusion tissulaire : choc (endotoxine,
cardiogénique, hémorragique), anémie sévère, insuffisance
vetriculaire gauche, état de mal convulsif, asthmie sévère,
insuffisance respiratoire sévère, méthémoglobinémie, intoxicaito
au CO ou cyanure
- systémique : diabète, insuffisance rénale/hépatocellulaire,
hémopathie, cancer
- toxique et médicamenteux (éthanol, méthanol....)
- déficits enzymatiques
- Physiologique : effort physique, post-prandial, alcoolisme,
nutrition parentérale, jeune
```{=org}
#+filetags: medecine biochimie technique
```
# Description
Le principe consiste à doser un antigène via des anticorps spécifiques
selon le principe général d\'immunoanalyse. Dans le cadre du dosage
immuno-enzymatique, les anticorps sont liés à une enzyme. Après l\'ajout
d\'un substrat, la réaction va produire un signal qui va permettre la
détection.
Le dosage peut être direct avec un signal sera proportionnel à la
quantité d\'antigène ou indirect avec un signal inversement
proportionnel à la quantité d\'antigène (compétiton des anticorps).
# Points forts
- Bonne sensibilité et spécificité
- Peu coûteux
- Processus simple
# Points faibles
- Préparation manuelle
- Difficulté de préparer des anticorps spécfiques
- Faux positifs
# Interférences
- diminution du signal en cas de forte concentration d\'antigène
(effet \"crochet\")
- anti-immunoglobuline se liant à l\'anticorps (contact avec les
animaux, maladies auto-immunes)
- facteur rhumatoïde
- cryoglobuline
- réaction croisée avec un autre antigène
- Influence sur la liaison antigène-anticorps (pH, température,
concentration antigène, protéine...)
- biotine via une intérfrénce sur le système avidine-biotine
(grossesse, dialyse, sclérose en plaque, maladie métabolique,
dermatite, complément vitaminique.)
- mauvaise reconnaissance des antigène (variabilité
inter/intra-individuelle)
# Paramètres représentatifs
- histamine, IgE spécifique
- Interleukine
- Methotrexate
- Phenobarbital
- Phényalalanine
- Protéine τ
- TNF-alpha
- Temps commun à tous les marqueurs: 10min
# ASAT (aspartat aminotransférase)
- Principe : voir ALAT
- Intérêt : souffrance cellulaire du foie, du coeur, des muscles, du
rein. Similaire à ALAT mais moins spécifique du foie :
- embolie pulmonaire, pancréatite, aigüe, écrasement musculaire,
maladie hémolytique
- Valeurs de références : [^1]
- hommes \< 50U/L
- femmes \< 35U/L
- Volume échantillon: 4.5μL
- Domaine de mesure : 5-700U/L
- Type échantillon : sérum, plasma (héparinate de lithium, EDTA)
- Limite:
- interférence : **hémolyse \> 50mg/dL** (entre H1 et H2)
\[augmentation\], ictère \> 60mg/DL (\>H4), lipémie \> 500 (\>
H4)
- gammapathie IgM (très rare)
# PAL
- Principe : mesure par photométrie à 450 nm de la quantité de
p-nitrophénol, qui est proportionnelle à l'activité catalytique de
la phosphatase alcaline
- Intérêt : cholestase mais aussi pathologies osseuses, cancers
- Valeurs de références :[^2]
- hommes 40-129U/L
- femmes 35-104U/L
- enfants : voir fiche technique
- Volume échantillon: 2.1μL
- Type échantillon : sérum, plasma (héparinate de lithium)
- Domaine de mesure :5-1200U/L
- Limite:
- interférence : hémolyse si \> 200mg/dL (H3) ictère si \> 60mg/DL
(\> H4), lipémie si \> 2000
- **augmenté chez enfants/adolescents** (activité des ostéoblastes
en croissance osseuse)
# Lipase
# Footnotes
[^1]: Thomas L, Muller M, Schumann G, et al. Consensus of DGKL and VDGH
for interim reference intervals on enzymes in serum. J Lab Med
2005;29(5):301-308.
[^2]: Thomas L, Muller M, Schumann G, et al. Consensus of DGKL and VDGH
for interim reference intervals on enzymes in serum. J Lab Med
2005;29(5):301-308.
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
Cette dyshémoglobine peut apporter plus d'oxygène aux tissus cellulaire
si l'oxygénation pulmonaire a été améliorée.
# Tissus/organes de production et d\'élimination
Voir fiche hémoglobine
# Valeurs de référence (adulte)
\< 5%
# Principe analytique de mesure
Méthode d'absorption spectrale : l'absorbance de chaque substance est
proportionnelle à sa concentration. La mesure sera donc faite pour une
longueur d'onde donnée.
# Principales interactions analytiques
- Hyperlipémie
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
# Augmentation et diminution
- Augmenté si
- congénital
- exposition nitrate, nitrites, colorans d'aniline, anesthésique
topique
- nourissons (possiblement)
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
L'hémoglobine sert à transporter l'oxygène des poumons aux tissus et du
CO~2~ des tissus vers le poumon. C'est une protéine avec 4 sous-unités,
chacune comportant une molécule d'hème avec un atome de fer. Chaque hème
peut fixer une molécule d'oxygène.
L'hémoglobine totale est la somme de tous les fractions d'hémoglobine
mesurées : oxyhémoglobine, désoxyhémoglobine, méthémoglobine,
carboxyhémoglobine (voir fiches idoines).
# Tissus/organes de production et d\'élimination
Les chaînes de globine sont synthétisées dans les érythroblastes. Après
la lyse des hématies vieilles, les hémoglobines sont catabolisées dans
le système réticulo-histiocytaire dans la rate, foie et moelle osseuse.
les macrophages du foie vont libérer l'hémoglobine qui va perdre des
molécules d'hème, qui seront oxydées avec une transformation de
porphyrine. Une partie sera conjuguée pour être éliminée dans la bile.
# Valeurs de référence (adulte)
Adulte 12-18 g/dL
# Principe analytique de mesure
Chaque dérivé de l'hémoglobine a un spectre d'asorption spécifique. On
mesure donc l'absorbance aux longueurs d'onde caractéristique.
# Principales interactions analytiques
- hyperlipémie (augmentation)
- émulsions lipidiques (augmentation)
- congélation avec de l'azote liquide
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
# Augmentation et diminution
- Diminution : anémie par perte de sang, destruction de globules
rouges, incapacité à en produire de nouveau
- Augmentation = polycthémie primaire ou secondaire (hypoxie,
déshydratation, complication de transfusion)
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
Les glucides provenant de l'alimentation sont transformées en glucose
pour être transporté dans le sang (avec conversion fructose et galactose
-\> glucose dans le foie). Celui-ci va être transporté au travers de la
membrane des différentes cellules du corps. Le glucose y sera utilisé
pour pour générer de l'énergie (glycose) ou y être stocké sous forme de
glycogène (foie surtout, muscle).
# Tissus/organes de production et d\'élimination
La formation de glucose peut se faire à partir d'acide aminés et le
glycérol des acides gras , principalement dans le foie par
néoglucogenèse. Le glucose peut également être généré à partir du
glycogène par glycogénolyse. Pour fournir de l'énergie, la glycolyse
convertit le glucose en pyruvate puis en acetyl coenzyme A. L'Acetol
-CoA va servir 1. à synthétiser des triglycérides et 2. à générer de
l'hydrogène et du CO~2~ (cycle de Krebs). L'oxidation de l'hydrogène
fournira alors de l'énergie. À noter que la glycolyse peut être
anaérobie avec une efficacité fortement diminuée et conversion du
pyruvate en acide lactique. Une voie alternative de dégradation du
glucoe peut se faire via la voie du pentose phosphate (30% des réactions
dans le foie et important dans les cellules adipeuse).
# Valeurs de référence (adulte)
-------- ------------------ --------------------
Plasma jeun 4.11 - 6.05 mmol/L
enfant 3.3 - 5.55
nouveau-né \> 1j 2.78 - 4.44
Urines matin 0.3 - 1.1 mmol/L
24h 0.3 - 0.96 mmol/L
-------- ------------------ --------------------
# Principe analytique de mesure
Méthode enzymatique par photométrie mesurant la vitesse d'augmentation
du NAPDH selon les réaction :
glucose + ATP → G-6-P + ADP
G-6-P + NADP^+^ → gulconate-6-P + NADPH + H^+^
# Principales interactions analytiques
- LCR : contamination bactérienne
- urines : diminution si tétracycline
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Acheminement rapide pour éviter la consommation de glucose dans
l'échantillon
- conservation des urines dans la glace
- LCR : analyse immédiate ou conservé à -4 ou -20°
- Centrifugation si précipité
- Taux de glucose dans le LCR doit être 60% de celui dans le sang et
comparé à un échantillon de plasma analysé en parallèle
# Augmentation et diminution
- Hyperglycémie : diabète (1, 2, MODY), atteinte du pancréas
(pancréatite, néoplasie, traumatisme...), endocrine
(hypercortisolisme, acromégalie, phéochromocytome, hyperthyroidie),
médicaments, toxique, T12, Klinefelter, Turner
- Hypoglycémie : traitement du diabète (sulfamide, insuline), alcool,
médicaments, insuffisance hépatique/surrénale/hypophysaire/rénale,
malnutrition, tumeur mésenchymateuse, auto-immune, chirurgie
bariatrique, insulinome
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
Les glucides provenant de l'alimentation sont transformées en glucose
pour être transporté dans le sang (avec conversion fructose et galactose
-\> glucose dans le foie). Celui-ci va être transporté au travers de la
membrane des différentes cellules du corps. Le glucose y sera utilisé
pour pour générer de l'énergie (glycose) ou y être stocké sous forme de
glycogène (foie surtout, muscle).
# Tissus/organes de production et d\'élimination
La formation de glucose peut se faire à partir d'acide aminés et le
glycérol des acides gras , principalement dans le foie par
néoglucogenèse. Le glucose peut également être généré à partir du
glycogène par glycogénolyse. Pour fournir de l'énergie, la glycolyse
convertit le glucose en pyruvate puis en acetyl coenzyme A. L'Acetol
-CoA va servir 1. à synthétiser des triglycérides et 2. à générer de
l'hydrogène et du CO~2~ (cycle de Krebs). L'oxidation de l'hydrogène
fournira alors de l'énergie. À noter que la glycolyse peut être
anaérobie avec une efficacité fortement diminuée et conversion du
pyruvate en acide lactique. Une voie alternative de dégradation du
glucoe peut se faire via la voie du pentose phosphate (30% des réactions
dans le foie et important dans les cellules adipeuse).
# Valeurs de référence (adulte)
3.6-6.1 mmol/L
# Principe analytique de mesure
Ampérométrie (électrode métabolique) avec mesure de l'oxydation de
$H_2 O_2$ ****c503 Roche**** : méthode enzymatique par photométrie
(mesure de la vitesse d'augmentation du NAPDH)
# Principales interactions analytiques
RL1265
- éthylène glycol : diminution
- Acétaminophène (-11.8), dopamine (-12.6), dobutamine (-9.5),
héparine (7.8)
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Acheminement rapide : consommation de glucose dans l'échantillon
# Augmentation et diminution
- Hyperglycémie : diabète (1, 2, MODY), atteinte du pancréas
(pancréatite, néoplasie, traumatisme...), endocrine
(hypercortisolisme, acromégalie, phéochromocytome, hyperthyroidie),
médicaments, toxique, T12, Klinefelter, Turner
- Hypoglycémie : traitement du diabète (sulfamide, insuline), alcool,
médicaments, insuffisance hépatique/surrénale/hypophysaire/rénale,
malnutrition, tumeur mésenchymateuse, auto-immune, chirurgie
bariatrique, insulinome
# pCO2, pO2 (GDS 1265 / RP500)
# Bicarbonates GDS 1265 / RP500 + Calcium Chimie ROCHE
# Sodium GDS 1265 / RP500 + Chimie ROCHE
## Interférence
RP 500 Substance Concentration testée Niveau d'interférence Dobutamine 5
mg/dl 6 mmol/la Héparine benzalkonium - \> 50 mM Héparine Leo (1)
800-850 U/ml -12,6 mMc b. L'héparine Leo est un anticoagulant injectable
renfermant 5000 U d'héparine/ml
# Potassium GDS 1265 / RP500 + Chimie ROCHE
RP 5000
## Interférence
Substance Concentration testée Niveau d'interférence Héparine
benzalkonium - \> 0,15 mM
# Ca ionisé GDS 1265 / RP500 + Calcium Chimie ROCHE + Calcium corrigé Chimie ROCHE
## Interférence
RP 500 Substances interférant avec le dosage du calcium Acide
salicylique 50 mg/dl -0,098 mM (6 %) Acide salicylique 30 mg/dl -0,046
mM (3 %)
Irenat (perchrlrate de sodium, traitement contre l'hyperthyroïde
utilisée pour les médicaments de contraste pour rayon X): diminution
artificienne -\> mesure avant l'administration du médicament ou 96h
après l'arrêt
# Chlore GDS 1265 + Chimie ROCHE
## Interférence
RP500 Acide salicylique 50 mg/dl 9,5 mmol/l Acide salicylique 20 mg/dl
1,8 mmol/l
# Glucose GDS GDS 1265 / RP500 + Chimie ROCHE
## Interférence
RP500
# Lactates GDS 1265 / RP500 + Chimie ROCHE + Chimie Abbott (pour les chimies Sg et LCR)
# Hémoglobine Totale HBO2 Mthb HCO HHb SulfHB GDS 1265 / RP500
# Bilirubine GDS 1265
# Lactates en même temps que GDS
# Calcium ionisé Calcium, calcium corrigé et Albumine en même temps que GDS et calcium corrigé
# Bicarbonates, Chlorures et Glucose en même temps que GDS
- Physiologie: impliqué dans le transfer des acides aminés au travers
de la membrane cellulaire et dans le métablosme du glutathione.
- Tissus: foie, pancréase, reins, rate, poumons, prostate. La version
circulante est surtout d'origine hépatique
- Principe analytique: Test colorimétrique enzymatique
- mesure par photométrie à 415nm (absorbance) de la quantité
d'amino-5 nitro-2 benzoate, qui est proportionnelle à l'activité
de la γGT
- Intérêt: marqueur sensible pour affection hépatique ou biliaire (peu
spécifique)
- Valeurs de référence (consensus IFCC 2005)
- homme \< 60U/L
- femme \< 40U/L
- Causes d'augmentation
- alcool
- médicaments (tricycilque, contraceptifs oraux, phénobarbital)
- affection hépatobiliaire
- population africaine
- Domaine de mesure: 3-1200U/L
- Volume échantillon (normal): 2.3μL
- Type échantillon : sérum, plasma (héparinate de lithium, EDTA)
- Limites:
- interférence : hémolyse \>200mg/dL (H3 sur Abott), bilirubine
conjuguée \> 50mg/dL (\> H4), bilirubine non conjugée \> 20,
lipémie \> 1500 (mg/dL)
- faux si gammapathie IgM (très rare)
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, physiologie
La γ-glutamyltranspeptidase est impliquée dans le transfert des acides
aminés au travers de la membrane cellulaire et dans le métablosme du
glutathione. Elle se trouve dans le foie, pancréas, reins, rate,
poumons, prostate.
# Production
La version circulante est du à une destruction cellulaire, surtout
d'origine hépatique.
# Principe analytique de mesure
Test colorimétrique enzymatique.
Il mesure par photométrie à 415nm (absorbance) de la quantité d'amino-5
nitro-2 benzoate, qui est proportionnelle à l'activité de la γ-GT.
# Valeurs de référence [@thomas2005consensus]
- homme \< 60U/L
- femme \< 40U/L
# Principales interactions analytiques
- Hémolyse \>200mg/dL
- Gammapathie IgM (très rare)
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- tube hépariné (lithium, dipotassique)
# Variations [@bonnefont2019explorations]
- physiologique : population africaine, nouveau-né (augmentation)
[@van2019davis]
- iatrogènes : tricyclique, contraceptifs oraux, phénobarbital
- Augmentation pathologique
- alcool
- affection hépatobiliaire (cholestase notamment)
- hyperthyroïdie, parasite (distomatose, larva migrans)
```{=org}
#+filetags: medecine biochimie technique
```
# Description
Méthode servant à séparer les différentes protéines dans le sang ou les
urines avec un champ électrique. La vitesse de déplacement dépend des
caractéristiques de la protéine et du milieu.
L'électrophorèse peut se faire sur capillaire (automatisée) ou sur gel
d'ascarose (semi-automatisée). Pour cette dernière, les protéines sont
séparées en 5 fractions et analysées par densitométrie après coloration.
# Points forts
- séparation rapide des protéines
- excellente résolution et reproductibilité
# Points faibles
- technique semi-quantitative
- impossibilité de différencier 2 pics superposés
# Interférences
- Hémoglobine: hémolyse intra-vasculaire
- Fibrinogène : prélèvement sur anticoagulant ou insuffisamment
coagulé (pic en γ précoce).
- CRP \> 100 à 150 mg/L
Sur capillaire uniquement : antibiotique, produits de contraste,
produits de remplissage
# Paramètres représentatifs
- sang : albumine, apha-1-globulines, alpha-2-globulines,
bêta-globulines et gamma-globulines
- urines: Albumine, microprotéines, transferrine et globulines
Sur le sang, l\'objectif est de chercher une dysglobulinémie
monoclonale.
# Immunofixation
Elle complète l\'électrophorèse des protéines résique pour la détection
d\'une immunoglobuline monoclonale.
IL s\'agit d\'une technique par immunoprécicipitation sur un gel
contenant des pistes prédéfinies contentant des échantillons de
dilutions différentes. L\'immunoglobune va précipiter sur le gel et être
mise en évidence par une coloration et un lavage.
Les difficultés d\'interprétation sont les excès d\'antigène ou
anticorps, la présence d\'immunoglobuline polymérisées, de
cryoglobuline.
```{=org}
#+filetags: medecine biochimie technique
```
# Description
Il s'agit d'un processus d'émission de lumière à l'aide d'une réaction
électro-chimique. Pour les tests immunologiques, un complexe
antigène-anticorps va être formé avec la fixation de
rutheinum(II)-tris(bipyridyl). Avec l'ajout de tripropylamine, une
réaction d'oxydo-réduction démarrée de manière électrique va entraîner
l'émission d'un photon et donc la détection d'un signal.
![](./electrochimiluminescence.png)
# Points forts
- temps d'analyse court
- plage de mesure étendue
- faible volume d'échantillon
- bonne précision et sensibilité
# Points faibles
- durée de vie réduite des électrodes
# Interférences
- diminution du signal en cas de forte concentration d\'antigène
(effet \"crochet\")
- anti-immunoglobuline se liant à l\'anticorps (contact avec les
animaux, maladies auto-immunes)
- facteur rhumatoïde
- cryoglobuline
- réaction croisée avec un autre antigène
- Influence sur la liaison antigène-anticorps (pH, température,
concentration antigène, protéine...)
- biotine via une intérfrénce sur le système avidine-biotine
(grossesse, dialyse, sclérose en plaque, maladie métabolique,
dermatite, complément vitaminique.)
- mauvaise reconnaissance des antigène (variabilité
inter/intra-individuelle)
# Paramètres représentatifs
- ACE
- ACTH
- α-foetoprotéine
- anticorps anti-thyroperoxydase
- FSH
- NT-pro BNP
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
Localisé dans le cytosol ou les mitochondries des cellules. Elle sert à
catalayser la réaction de phosphorylation créatine + ATP →
créatine-phosphate + ADP
# Tissus/organes de production et d\'élimination
On la trouve prinicpalement dans les muscles squelettique et cardiaque,
mais aussi dans le cerveau, rein, tracus gastro-intestinale. Il existe 3
isoenzymes : CB-BB (cerveau, tractus respiratoire, foetus...), CK-MB
(muscle cardiaque), CK-MM (muscle strié squelettique)
# Valeurs de référence (adulte)
hommes \< 190 U/L
femmes \< 170 U/L (Thoas et al 2005)
# Principe analytique de mesure
La CPK totale est mesurée par spectrophotométrie via la vitesse de
production de NADPH
ATP + D-glucose → ADP + G6P
G6P + NAPD^+^+ → D-6-phosphogluconate + NADPH + H^+^+
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
Conservation : 24h à température ambiante
# Augmentation et diminution
Physiologique :
- augmentation: nouveau-né, enfants, sujets noirs/caucasien, hommes,
excercice physique (+50%), médicaments par voie intra-musculaire
- diminution si masse musculaire faible (âgé, alité...), grosssess
Pathologique :
- infarctus du myocarde, mypopathie (Duchenne)
```{=org}
#+filetags: medecine biochimie technique
```
# Description
L'objectif est de séparér un solution en ses différents composants. La
solution est dissoute dans un solvant (gazeux ou liquide) qui va être
transporté dans une colonne, un capillaire ou autre. Les composants vont
se déplacer à des vitesses différentes ce qui va causer la séparation.
Cette technique doit être couplée à un détecteur, par exemple un
spectromètre de masse..
# Points forts
- faible volume d'éhantillon
- bonne précision
- rapide
# Points faibles
- personnel qualifié
- coût
- difficulté de séparer des éléments de même composition chimique
# Interférences
Celles du détecteur
# Paramètres représentatifs
- Toxiques sanguins et urinaires
- Acides aminés
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
Le chlore est le principal anion extracellulaire. Il sert à maintenir la
neutralité électrique, l'osmolalité et l'équilibre acido-basique.
# Tissus/organes de production et d\'élimination
La régulation est princiaplement rénale.
# Valeurs de référence (adulte)
98-107 mmol/L
# Principe analytique de mesure
Potentiométrie (électrode de chlorure)
**c503 Roche** Électrode sélective d'ion (mesure indirecte)
# Principales interactions analytiques
- Traitement par perchlorate : augmentation (automate Roche)
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Vérifier que la température est renseignée
- Absence de caillot ou de bulle
- Seringue/capillaire hépariné
- 1mL minimum pour une seringue (si \< 0.5, choisir une analyse),
100μL pour un capillaire
# Augmentation et diminution
- Le dosage sert à distinguer les acidoses à trou anionique élevé des
acidose hyperchlorémiques (voir fiches bicarbonate) selon la formule
TA = Na^+^ + K^+^ - (Cl^-^ + HCO~3~^+^)
- En situation physiologique, la concentration de chlore plasmatique
suit la natrémie donc augmente en cas de déshydratation et diminue
en cas d'hyperhydratation
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
Dyshémoglobine liée par covalence aux monoxyde de carbone. Son affinité
pour le monoxyde de carbone est très supérieures à celle pour l'oxygène.
L'hémoglobine liée au monoxyde de carbone n'est donc pas disponible pour
le transport d'oxygène
# Tissus/organes de production et d\'élimination
Voir fiche hémoglobine
# Valeurs de référence (adulte)
0-1.5%
# Principe analytique de mesure
Méthode d'absorption spectrale : l'absorbance de chaque substance est
proportionnelle à sa concentration. La mesure sera donc faite pour une
longueur d'onde donnée.
# Principales interactions analytiques
- Hyperlipémie
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- tabagisme
# Augmentation et diminution
- augmenté si anémie hémolytique, état sepsis sévère
- pollution de l'air
- exposition professionnelle au monoxyde de carbone
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
99% du calcium est dans le squelette sous forme d'hydroxyapatite. Le
calcium non osseux est directement échangeable avec le tissus. Le
calcium participe à la minéralisation du squelette et à de nombreux
processus biologiques.
La calcémie totale est réparite en une fraction non diffusible liée aux
protéines plasmatiques (40%) dont l'albumine et une fraction diffusible,
elle-même composée d'une fraction ionisée (50%) et complexé (10%). La
fraction ionisée est celle biologiquement active.
Le métabolisme est régulé par la vitamine D et la parathormone.
# Tissus/organes de production et d\'élimination
La régulation du remodelage osseux (et donc la calcémie) est influencée
par de nombreux facteurs (endocrinoe = PTH, calcitriol, paracrine =
facteur de croissance) La fraction ultafiltrable est filtrée par le
glomérule. La quasi-totalité est réabsorbé au niveau du tubule. Il y a
également une sécrétion intestinale de calcium.
# Valeurs de référence (adulte)
1.15 - 1.29 mmol/L
# Principe analytique de mesure
Potentiométrie (électrode de calcium). Le calcium est corrigé selon le
pH avec la formule (validée seulement pour pH entre 7.2 et 7.7)
$Ca^{++} (7,4) = Ca^{++} \times 10^{-0,178 \times (7,40 - pH(37))}$
**c530 ROCHE** Contrairement aux 1265 / RP500 qui donnent le calcium
ionisé, l'automate Roche rende le calcium total, qui doit être corrigé
en fonction de l'albuminémie en cas d'hypercalcémie. La mesure est par
photométrie.
# Principales interactions analytiques
- Protidémie (albumine) car une fraction importante du calcium total y
est liées
- pH par compétition avec les ions H^+^: augmentation en cas d'acidose
- Irenat (perchlorate de sodium, [^1]): diminution de la calcémie
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Température, absence de caillot ou de bulle
- Seringue/capillaire hépariné avec 1mL minimum pour une seringue (si
\< 0.5, choisir une analyse), 100μL pour un capillaire
# Augmentation et diminution
- Hypercalcémie : vérifier si prise de thiazidique, calcium, lithium
- PTH haute ou normale haute : calciurie haute ou normale haute ?
hyperparathyroïdie primaire, sinon hypercalcémie/hypocalciurie
familiale bénigne
- PTH basse / normale basse :
- phosphatémie haute/normalee haute : myéolome, métastases
osseusx, granulomatoes, hyperthyroïde, intoxication vitamine
D, autres (acromégalie...)
- sinon sécrétion de PTHrP (à doser), chondrodysplasie de
Janssen
- Hypocalcémie : prise de furosémide, biphosphonates, corticoïdes
- insuffisance rénale ? sinon : PTH haute normale haute ? si
phosphatémie élevée : pseudo-hypoparathyroïdie, sinon
hyperparathyroïdie secondaire -\> calciurie augmentée (fuite
rénale) ou basse : déficite en vitamine D doser 25OHd por
orienter (carence d'apport, rachitisme vitaminorésistant)
# Footnotes
[^1]: utilisé en prévention de l'hypothyroïdie en cas d'injection de
produit de contraste pour les rayons X
- Physiologie : la bilirubine est conjuguée dans le foie pour la
rendre soluble et améliorer son transport. Elle est transportée dans
le canal biliaire et éliminée au niveau digestif.
- Principe analytique : méthode diazo
- mesure par photométrie à 540 nm de l'azobilirubine rouge qui est
proportionnelle à la concentration en bilirubine directe
- Augmentation
- intra-hépatique (médicament, viral, parasite, cirrhose...)
- extra-hépatique (obstruction des voies biliaire : lithiase,
compression externe \[tumeur pancréas\]...)
- Valeurs de référence : \< 5μmol/L
- Type échantillon : sérum, plasma (héparinate, EDTA)
- Volume échantillon : 4.4μL
- Domaine de mesure : 1.5-291μmol/L
- Limite :
- interférence : **hémolyse si \> 25mg/dL**, lipémie si \> 750
- phénylbutazone : diminue résultat
- si la concentration en bilirubine totale dépend de la conjuguée,
cela peut entrainer une valeur pour la conjugée supérieure à la
bilirubine totale
- Type échantillon : sérum (tube standard), plasma (héparinate de
lithium, EDTA)
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, physiologie
Lors de la destructions des hématies âgées, l\'hémoglobine est
transformé par protéolyse en hème. Celle-ci est, suite à la libération
de l\'atome de fer, transformée par l\'hème oxygénase en biliverdine,
qui est réduite en bilirubine. La bilirubine va ensuite circuler dans le
plasma en étant liée à l\'albumine: il s\'agit de la bilirubine libre.
Après captation par l\'hépatocyte, elle est conjuguée et deviens
hydrosoluble et atoxique (voir fiche bilirubine directe). À la sortie
des voies biliaire, la bilirubine est déconjuguée et réduite en
stercobilinogène et urobilinogène. Celles-ci sont oxydées dans l\'iléon
et caecum en stercobiline et urobiline qui donnent leur couleur aux
selles. À noter qu\'une partie de l\'urobilinogène va repasser dans le
foie et qu\'une petite partie va être éliminée par le rein dans les
urines.
La bilirubine totale est la somme de la bilirubine conjuguée et la
bilirubine libre.
# Production
Pour 80%, la bilirubine provient des hématies dans la rate par les
macrophages. 20% viennent du catabolisme hépatique des autres composés
de l\'hème, de la destruction des érythroblastes dans la moelle.
# Principe analytique de mesure
Test colorimétrique diazo. Mesure par photométrie à 546 nm de
l'azobilirubine rouge qui est proportionnelle à la concentration de la
bilirubine totale.
# Valeurs de référence [@thomas2008labor]
- hommes ≤ 21μmol/L
- femmes ≤ 17μmol/L
Risque cliniquement significatif chez les nouveau-nés
[@american2004management] : ≥ 137 μmol/L à 24h, ou 222μmol/L à 48h ou
≥ 290μmol/L à 84h ou ≥ 95e percentile
# Principales interactions analytiques
- immunoglobuline \> 28g/L
- diminué si B12 (hydroxycobalamine)
- augmenté si myélome multiple
- gammapathie IgM (très rare)
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- âge du patient
- tube hépariné (lithium, EDTA di- ou tri-potassique)
# Variations [@bonnefont2019explorations]
- physiologique : nouveau né
- une augmentation pathologique doit prendre en compte la bilirubine
conjuguée pour orienter le diagnostic:
- augmentation de la bilirubine non conjuguée:
- augmentation de l'hémolyse qui va saturer les capacité de
conjugaison du foie
- immaturité hépatique (ex: nouveau-né)
- augmentation de la bilirubine conjuguée : voir fiche bilirubine
directe
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
La bilirubine est le principal pigment biliaire formé lors de la
dégradation de l'hémoglobine (libérée lors de la detruction des globules
rouges agés ou endommagés). L'hème est convertie en bilirubine
indirecte. Voir fiche bilirubine. On mesure la concentration néonatale
totale dans le sang des nouveau-nés.
# Tissus/organes de production et d\'élimination
Voir fiche bilirubine.
# Valeurs de référence (adulte)
\< 2%
# Principe analytique de mesure
Méthode d'absorption spectrale : l'absorbance de chaque substance est
proportionnelle à sa concentration. La mesure sera donc faite pour une
longueur d'onde donnée.
# Principales interactions analytiques
- enzyme glucuronyl-transférase : augmentation
- bleu de méthylène (diminué), bleu sulfan, cyanméthémoglbine
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Éviter exposition à la lumière
# Augmentation et diminution
- Augmenté si ictère nucléaire
- normales
------------- ----------- ------------------
Cordon prématuré \<34.2 μmol/L
Cordon à terme \<34.2 μmol/L
0 - 1 jour prématuré 17 - 187 μmol/L
0 - 1 jour à terme 34 - 103 μmol/L
1 - 2 jours prématuré 103 - 205 μmol/L
1 - 2 jours à terme 103 - 171 μmol/L
3 - 5 jours prématuré 171 - 240 μmol/L
3 - 5 jours à terme 68 - 137 μmol/L
------------- ----------- ------------------
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, physiologie
La bilirubine libre est captée par le pôle vasculaire de l\'hépatocyte.
Elle y est conjugée par glucuryonyl-transferiase ou
bilirubine-UDP-glucuronosyl-transférase. La bilirubine conjuguée est
ensuite transférée dans la bile via la membrane du canalicule, puis
sécrétée dans le duodenum par les voies biliaries. Elle est également
déconjuguée par la flore intestinale (voir fichie bilirubine).
# Principe analytique de mesure
Test colorimétrique par méthode diazo. Mesure par photométrie à 540 nm
de l'azobilirubine rouge qui est proportionnelle à la concentration en
bilirubine directe.
# Valeurs de référence [@mcpherson2007]
\< 5μmol/L
# Principales interactions analytiques
- **hémolyse si \> 25mg/dL**
- phénylbutazone (taux très bas)
- gammapathie IgM (très rare)
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- tube hépariné (lithium, di- ou tri-potassique)
- si la concentration en bilirubine totale dépend de la conjuguée,
cela peut entrainer une valeur pour la conjugée supérieure à la
bilirubine totale
- une hématocrite élevée peut diminuer les résultats
# Variations [@bonnefont2019explorations]
- physiologique : possiblement ≥ 10μmol/L pour le nouveau-né
[@soldin2005pediatric]
- Augmentation pathologique
- intra-hépatique (médicament, viral, parasite, cirrhose...)
- extra-hépatique (obstruction des voies biliaire : lithiase,
compression externe \[tumeur pancréas\]...)
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
Les ions bicarbonates sont le tampon extracellulaire le plus important
pour contrôler le pH sanguin, selon la réaction:
$CO_2 + H_2O \leftrightarrow H_2CO_3 \leftrightarrow H^{+} + HCO_3^-$
# Tissus/organes de production et d\'élimination
Un excès d'ions $H^+$ va se traduire selon la formule précédente par la
formation de $CO_2$ et $H_2O$.
Au contraire, un excès de base, par exemple $NaOH$ va aboutir à la
formation de bicarbonates :
$NaOH + H_2CO_3 \leftrightarrow NaHCO_3 + H_2O$
# Valeurs de référence (adulte)
22-24mmol/L
# Principe analytique de mesure
On rend le bicarbonate réel, **calculé** à partir de la pCO2 et du pH
$$HCO3_{act} = 0,0307 \times pCO2 \times 10^{pH(37) - 6.105}$$
**Bicarbonates Roche c503** la mesure se fait par photométrie par
méthode enzymatique selon la double réaction
$$PEP + HCO_3^- \rightarrow oxaloacétate + H_2PO_4^-$$
$$Oxaloacétate + analogue NADH \rightarrow malate + analogue NAD + H^+$$
# Principales interactions analytiques
- Dilution si prélèvement sur cathéter
- Tube EDTA, citrate, fluorure **proscrits**
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Absence de caillot ou de bulle
- Seringue/capillaire hépariné
- 1mL minimum pour une seringue (si \< 0.5, choisir une analyse),
100μL pour un capillaire
# Augmentation et diminution
L'orientation se fait selon le trou anionique,
$[Na^+] - [Cl^- + HCO_3^-]$, qui correspond au anions ou cations
indosés.
Une acidose métabolique correspond à une diminution du pH due à une
diminution des bicarbonates
- trou anionique \> 16 : excès d'anion indosés due à :
- une accumulation aigüe d'acide : acidose lactique, acidocétose
- une excrétion rénale d'acide diminuée : insuffisance rénale
- trou anionique normal :
- une accumulation aigüe d'acide : intoxication chlorure
d'ammonium
- perte de bicarbonante : diarrhée, anastomose urtéré-intestinale,
acide tubulaire proxmilae
- une excrétion rénale d'acide diminuée : acide tubulaire distale
(défaut de productionde $NH_4^+$ ou défaut de produiction
distale d'$H^+$)
Uen alcalose métabolique est due à :
- une contraction vélomique : extrarénale , perte en sel rénale
(diurétique++, syndrome de Bartter), perte en sel d'origine mixte
(vomissement, aspiratio+++)
- une expansion volémique : hyperaldstéronisme primaire, secondaire ou
pseudo-hypealdostéronisme
- post-hypercapnique
- excès d'apport alcalin
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, physiologie
L\'aspartate transférase est une enzyme transaminase qui va transférer
un groupement amine depuis un acide aminé (aspartate) vers un acide
cétonique (acide α-cétoglutarique) selon la réaction
aspartate + acide α-cétoglutarique ↔ oxaloacétate + glutamate
L\'ASAT est le point de départ de nombreuses réactions métaboliques (ex:
pyrimidine) et le glutamate est impliqué dans le cycle glucose-alanine.
Elle se trouve principalement dans les cellules hépatiques et
cardiaques, et dans une moindre mesure dans les muscles squelettiques,
reins, pancréas, globules rouges et cerveau.
# Production
Il existe 2 isoenzymes : une dans le cytoplasme et une dans les
mitochondries. Une cytolyse va conduire à une libération dans le sang.
# Principe analytique de mesure
Test enzymatique.
L\'absorbance est mesurée par photométrie qui reflète la vitesse de
formation de NADH, qui est proportionnelle à l'activité de l'ALAT selon
l\'équation : oxaloacétate + NADH + H^+^ → malate + NAD^+^
# Valeurs de référence [@thomas2005consensus]
- homme \< 50U/L
- femme \< 35U/L
# Principales interactions analytiques
- hémolyse
- gammapathie IgM (très rare)
*Note: les carences en vitamine B~6~ ne sont plus une interaction*
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Prélèvement non hémolysé
- tube hépariné (lithium, di- ou tri-potassique)
# Variations [@bonnefont2019explorations]
- physiologiques: augmentation à la naissance puis diminution jusque 6
ans [@van2019davis], surcharge pondérale, exercice musculaire
violent
- iatrogène: aigü = IMAO, méthyldopa, isoniazide, halothane; chronique
: isoniazide, nitrofurantoïne, AINS, sulfamide...
- augmentation pathologique
- hépatite virale, autoimmune
- infections (EBV, CMV, HSV, toxoplasmose)
- alcoolisme aigü/chronique
- inflammation modérée
- obstruction voie biliaire, cirrhose
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, physiologie
L\'amylase est composé pour moitié des isoenzymes P (d\'origine
pancréatique) et pour moitié des isoenzymes S (d\'origine salivaire)
dans la circulation.
Son rôle principal est l\'hydrolyse de l\'amidon provenant de
l\'alimentation afin de générer glucose, maltose et dextrine.
# Production
Type P: pancréas. Type S: glandes salivaires, larmes, sueur, lait
maternel, liquide amniotique,poumons, testicules, trompes de fallope.
# Principe analytique de mesure
Test colorimétrique enzymatique. Mesure de la coloration de
p-nitrophénol, qui est proportionnel à l\'activité de l\'α-amylase.
# Valeurs de référence [@junge2001development]
- Plasma: hommes et femmes : 28-100U/L
- Urines :
- hommes : 16-491/L
- femmes : 21-447/L
# Principales interactions analytiques
- citrate, fluorure, EDTA
- icodextrine
- gammapathie de type IgM
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- héparinate de lithium
- éviter le contact du réactif avec la peau (amylase dans la salive et
la sueur)
- sang ou urine possible
# Variations [@biomnis]
- physiologique : diminué chez le nouveau-né par immaturité
pancréatique et le jeune enfant jusque 5 ans, parfois augmenté lors
de la grossesse et chez les personnes âgées, ainsi que chez les
sujts d\'origine africaine ou asiatique
- iatrogène : acide valproïque, morphine, agoniste cholinergique,
diurétiques thiazidique, aspirine, corticostéro\\\'\'ides,
contraceptifs oraux...
- pathologique :
- augmenté en cas de pancréatite aigüe
- mais aussi : alcool, pathologies salivaires, oreillons,
affections du tractus génital féminin, grossesses extr-utérines,
certains cancers (poumon, prostate, ovaire)
- également : insuffisance rénale, macroamylasémie
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, physiologie
L\'alanine transférase est une enzyme transaminase qui va transférer un
groupement amine depuis un acide aminé (alanine) vers un acide cétonique
(acide α-cétoglutarique) selon la réaction
alanine + acide α-cétoglutarique ↔ pyruvate + glutamate
Le pyruvate sera utilisé dans la voie glycolytique et le glutamate dans
le cycle glucose-alanine.
L\'ALAT se trouve dans le cytosol des cellules hépatiques et dans une
moindre mesure musculaires.
# Production
La cytolyse de cellules hépatiques va relarguer l\'ALAT.
# Principe analytique de mesure
Test enzymatique.
L\'absorbance est mesurée par photométrie qui reflète la vitesse de
formnation de NADH, qui est proportionnelle à l'activité de l'ALAT selon
l\'équation :
pyruvate + NADH + H^+^ → lactate + NAD^+^
# Valeurs de référence [@thomas2005consensus]
- homme \< 50U/L
- femme \< 35U/L
# Principales interactions analytiques
- hémolyse
- hydroxycobalamine (vitamine B12) (diminution)
- sulfasalazine (anti-inflammatoire intestinal: Crohn...)
- gammapathie IgM (très rare)
*Note: les carences en vitamine B~6~ ne sont plus une interaction*
# Vigilance pré-analytiques et analytiques
- Prélèvement non hémolysé
- tube hépariné (lithium, di potassique)
# Variations [@bonnefont2019explorations]
- physiologiques: grossesses (diminution modérée), surcharge pondérale
- iatrogène:
- aigü = IMAO, méthyldopa, isoniazide, halothane
- chronique : isoniazide, nitrofurantoïne, AINS, sulfamide...
- augmentation pathologique par **cytolyse hépatique**:
- hépatite virale, autoimmune
- infections (EBV, CMV, HSV, toxoplasmose)
- alcoolisme aigü/chronique
- obstruction voie biliaire, cirrhose
- inflammation modérée
```{=org}
#+setupfile: ./fiche.setup
```
# Localisation, rôle physiologique
Stockés dans la vésicule biliaire, ils sont relargués dans l'intestin au
moment de la digestion.
Dans le foie, ils participent à la formation de la bile. Dans la bile,
ils évitent la formation de calculs biliaires en permettant la
solubilisation du cholestérol et des phospholipides. Au niveau
intestinal, ils agissent comme émulsifiants sur les lipides
(triglycéride, cholestérol...) pour favoriser leur réabsorption par la
muqueuse.
# Tissus/organes de production et d\'élimination
Les hépatocytes synthétisent les acides biliaires primitifs (acide
cholique, acide chénodésoxycholique) à partir du cholestérol, qui sont
conjugés avec la taurine et glycine puis sécrété dans la vésicule
biliaire.
Ils peuvent être réabsorbés et retourner dans le foie via la veine
porte, ou excrétés dans les salles ou métabolisés par les bactéries
intestinales (acides biliaires secondaires).
# Valeurs de référence (adulte)
1-6 μ mol/L
# Principe analytique de mesure
Mesure par photométrie du taux de formation de thio-NADH selon la
réaction acide biliarie -\> acide biliaire oxydée consomment de Thio-NAD
et formation de thio-NADH
# Principales interactions analytiques
- ne doivent pas être utilisé en cas de traitement par acide
ursodésoxycholique
- Écart \< 10% avec triglycéride, acide ascorbique, bilirubine,
hémoglobine
# Augmentation et diminution
Physiologique : augmente après les repas, en cas de grossesse, nutrition
parentérale Augmentation en cas de cholestase
- extra-hépatique : blocage mécanique (malformation, obstacle)
- intra-hépatique : atteinte du métabolisme des acides biliaires au
niveau des hépatocytes